Cher(e)s tou(te)s et chacun(e),
Depuis sa sortie à l'automne 2020, à contre-courant de la grisaille ambiante, vous avez accueilli mon Déjeuner chez Jojo, avec un enthousiasme immédiat et généreux. J’ai été ravie de dédicacer vos livres, d’inscrire vos prénoms, vos noms et vos adresses sur les enveloppes qui vous étaient destinées, puis de vous les expédier dans les moindres recoins de France, et parfois aussi en Europe, et même au Canada, aux Etats-Unis ou au Japon.
Mon cœur a fait des boums et des bangs face à vos témoignages réjouis, j’ai dévoré les photos de mes recettes dans vos assiettes que vous avez eu la bonne idée de m’envoyer, et le Prix Eugénie Brazier 2020 catégorie roman et essai qui m’a été attribué pour cet ouvrage a idéalement fait office de cerise sur le gâteau.
Alors naturellement, j’ai très vite eu envie de donner suite à tout ça...
Ainsi naquit Retourner chez Jojo, ma deuxième fournée de récits, de recettes et d’astuces, toujours vouée à divertir et à inspirer, toujours gazouillante d’expériences, d’humeurs et d’émotions.
Ce second petit bouquin prêt à se glisser directement dans votre poche ou votre sac à main est commercialisé depuis quelques jours (aux côtés de Déjeuner chez Jojo, ainsi que d’une myriade de séries limitées de mini formats de photos de voyage), pour le moment exclusivement en ligne, sur mon tout nouveau site internet : https://www.johannakaufmann.fr
Les frais d'envoi sont une nouvelle fois offerts, et vous pouvez à nouveau demander une dédicace (Père Noël, prépare-toi, car moi je le suis déjà !).
J’ai fabriqué cet ouvrage de toutes pièces et de tout cœur, de manière artisanale et indépendante. D’une part parce que ça me passionne de m’investir dans chacune des étapes de création, de fabrication, de promotion et de commercialisation d’un livre, et de me sentir libre et responsable de ce qui m’arrive. D’autre part parce que ce cumul des mandats me permet de récolter un cumul des rançons indispensable à alimenter aussi bien mes futures assiettes que mes prochains projets.
J’ai ainsi choisi de ne plus avoir ni éditeur, ni distributeur-diffuseur. Et grâce à ce fonctionnement en circuit court, j’aurai la possibilité (et le plaisir) de m’adresser sans intermédiaire, non seulement aux lectrices et lecteurs pour lesquels je cuisine et j’écris, mais aussi aux journalistes, blogueurs et blogueuses auxquel(le)s j’espère donner envie de donner envie de se régaler de mes livres !
Cela étant dit, je ne fais la fine bouche ni aux librairies ni aux boutiques, parmi lesquelles figurent de nombreuses enseignes et personnes que je chéris. Et j’espère bien parvenir à mettre prochainement en place des partenariats avec des libraires et des gérants parés à fonctionner « content-content » ! Et puis j’admire toujours autant le merveilleux travail de dénicheurs et de diffuseurs de pépites effectué par les éditeurs indépendants, à commencer par celui de Médiapop Éditions, dont je vous encourage à dévorer régulièrement les nouvelles et les anciennes parutions.
Voilà ! Vous savez à peu près tout, alors il ne vous reste plus qu’à imaginer combien je suis heureuse et fébrile à l’idée de vous retrouver bientôt, d'abord dans ma boutique en ligne, puis dans une enveloppe, et puis chez vous.
Je vous embrasse fort !
Jojo
Mes poussins,
En cuisinant les recettes qui vous sont proposées dans "Déjeuner chez Jojo" (mon livre de récits et recettes de cuisine toujours commandable directement par ici avec frais d'envoi offerts et possibilité de dédicace), vous vous retrouverez peut-être, malgré mes innombrables relectures, face à un ingrédient manquant, ou à une température de cuisson non indiquée.
Voilà de quoi remettre les choses à leur place.
NB : de façon générale, les durées de cuisson indiquées correspondant à l’humeur de mon four, elles restent susceptibles de légèrement différer en fonction de l’humeur du vôtre.
Vous avez encore une question à me poser ou une coquille à me signaler ? N'hésitez pas à me faire un mail par ici : jojo@johannakaufmann.fr.
À très bientôt dans vos assiettes !
Chers ventres, chères papilles, chers gosiers, chers appétits,
Après avoir laissé ce blog en jachère pendant très (trop) longtemps, j'y reviens enfin avec une (très) bonne nouvelle : l'arrivée de "Déjeuner chez Jojo », mon nouveau livre de récits et de recettes de cuisine, publié par les merveilleuses éditions Médiapop.
Ce livre est introduit par une série de mini-récits d’humeur et d’expérience culinaires qui font écho à mon parcours d’auteure-photographe et créatrice culinaire, et qui reflètent ma façon de réfléchir, de mettre en œuvre, de présenter et de transmettre ma cuisine. Et pour passer de la théorie à la pratique, l’ouvrage se poursuit avec une avalanche de 85 recettes simples gourmandes et coquettes, qui se cuisinent en solo ou en collectif, à l’avance ou à l’arrache, avec mobile ou sans préméditation. Côté salé, on va par exemple du « Bibeleskäs au gingembre, à l’ail et au citron vert » à la « Pizza tomate-moutarde au boudin blanc » en passant par la « Salade de riz jaune et noir aux épinards » et les « Chaussons au munster et aux pommes ». Côté sucré, on papillonne entres autres entre « Cheesecake mirabelles, noix de pécan et basilic », « Escargots à la frangipane chocolatée » et « Tarte citron, grenade et meringuettes ».
En circuit-court, « Déjeuner chez Jojo » est commandable par ici, sur mon site internet johannakaufmann.fr (les frais d'envoi sont offerts et il est possible de demander une dédicace).
En librairie, la mise en rayon est programmée le 20 novembre !
J’espère que le soleil rayonne plutôt pas mal pour vous par-dessus les nuages.
À très bientôt pour de nouvelles recettes !
Johanna
C’est effectivement dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confiotes.
Comme pour une machine (sauf que là, c’est dans une cocotte - de préférence antiadhésive - que ça se passe), on fait d’abord un programme blanc, puis un programme couleurs.
Pour le blanc, on fait revenir qq min à découvert 3 gros oignons pelés et tranchés en lamelles puis en morceaux, acoquinés avec 2 gros fenouils débarrassés des leur partie centrale trop dure et tranchés en lamelles puis en morceaux, et avec 2 c. à soupe d’huile végétale, l’idée étant tout simplement de les attendrir.
Pour la couleur, on procède directement par-dessus le blanc, en ajoutant au duo oignon-fenouil 4 belles poires Williams pelées, évidées et tranchées en petits morceaux, ainsi que les oreillons d’1 grosse boîte d’abricots au sirop égouttés puis tranchés en morceaux.
On relève le tout avec 3-4 c. à soupe de sucre, et un peu de sel et de poivre, on mélange l’ensemble, on referme presque entièrement la cocotte (à savoir qu’on laisse le couvercle déborder de côté pour que le chutney respire et que le jus s’évapore un peu), et puis pendant qu’on cuisine un autre truc ou qu’on fait quelque chose qui n’a rien à voir, on laisse notre mélange mijoter (en l’occurrence réduire tout en commençant à confire) pendant une bonne heure, en le remuant de temps à autre pour éviter qu’il accroche tout en constatant sa progression.
Dès que le chutney a bonne mine (à savoir qu’il s’est rengorgé de presque tout son jus de cuisson), on l’assaisonne d’1 ou 2 c. à soupe de vinaigre de cidre, puis on le transvase encore bien chaud dans des pots à confiture, on les referme, et on les laisse refroidir la tête en bas.
Si les pots sont stérilisés, on conserve le chutney comme une confiture. Dans le cas contraire, on le fait séjourner au congélo.
Couvrez ce sang que je ne saurais voir.
Si vous avez un commis sous la main, demandez-lui de vous peler 1 kg 250 g de patates (des Amandine), de vous les couper en rondelles (ou en demies rondelles si elles sont très grandes) de quelques mm d’épaisseur, puis de les faire (pré)cuire environ 10 min dans 1 litre de lait. Sinon, chargez-vous en vous-même.
Tant que vous y êtes, râpez (ou faites-lui râper) 100 g de mimolette (ne vous ruinez pas avec de la vieille, la jeune ira très bien) et émiettez la chair de 2 boudins noirs.
Après tout ça, réduisez en miettes 150 g de pain d’épices (soit au robot, soit à la main).
Préparez une farce en mélangeant 100 g de miettes de pain d’épices avec la moitié de la mimolette râpée et avec la totalité de la chair de boudin.
Pour finir, faites chauffer 30 cl de crème liquide (entière ou allégée, c’est vous qui gérez), et mélangez-y une c. à café de muscade.
Nous y voilà : pendant que votre four préchauffe à 180°C, frottez un plat à tarte d’environ 24 cm de diamètre avec 1 gousse d’ail pelée et tranchée en deux, puis étalez-y en rosace (comme pour une tarte aux pommes, quoi) la moitié de vos (demies) rondelles de pommes de terres (égouttées), salez et poivrez-les, et recouvrez-les avec la totalité de votre farce au boudin noir.
Aplatissez bien le tout avec le dos d’une cuillère ou la paume d’une main, puis arrosez avec les 2/3 de la crème.
Composez alors une seconde rosace avec les pommes de terres restantes, salez et poivrez-les elles aussi, puis arrosez-les avec le dernier tiers de crème.
Saupoudrez tout ça avec la mimolette et le pain d’épices qui vous ont patiemment attendu sur le plan de travail, puis enfournez environ 50 min, le temps de laisser les pommes de terre devenir bien tendres et au gratin de devenir tout doré.
Si vous n’êtes pas d’humeur à boudiner en paix, remplacez l’ami créole par de la viande hachée.
Pelez 1 radis noir d’env. 250 g, puis râpez sa chair au robot.
Pelez 1 courge butternut d’env. 500 g, mettez les graines de côté, puis râpez la chair au robot.
Mélangez les deux râpés dans un saladier, et assaisonnez avec une vinaigrette faite avec 3 c. à soupe de vinaigre de xérès, 3 c. à soupe de mélange 4 huiles, 1,5 c. à soupe de sucre, 3 c. à café de beurre de cacahuète, ½ c. à café de sel et 3 c. à soupe d’eau émulsionnés ensemble au fouet.
Pour agrémenter cette salade flashy (qu’il faudra peut-être resaler légèrement), faites chauffer une poêle à feu moyen-fort, ajoutez 1 c. à soupe de mélange 4 huiles, faites griller les graines de courge pendant 2 min tout en les remuant régulièrement, arrosez d’1 c. à soupe de sauce soja et d’1 c. à soupe de sucre, mélangez, et laissez caraméliser env. 1 min toujours en remuant.
Servez la salade dans des minis bols en la parsemant de graines grillées.
On n’en parle à personne, surtout pas à mon bikini.
Si vous avez la ferme intention de prendre quelques kilos avant (pendant) le maillot, contentez vous de faire fondre 150 g de chocolat et 50 g de beurre, puis de les mélanger (à la cuillère ou au fouet) avec 150 g de crème de marrons jusqu’à obtenir une préparation homogène.
Si vous ne voulez pas laisser le temps aux scrupules de vous assaillir, dépêchez-vous de verser votre préparation dans un moule carré d’env. 12 x 12 cm recouvert de papier cuisson (ou de film alimentaire), de la parsemer d’1 c. à café de graines de lin (du sésame fera tout à fait l’affaire aussi), puis de la réfrigérer (elle doit siester au frais pendant au moins 3 h).
Au moment de perdre le contrôle de votre ligne, délivrez votre ultra fondant en le soulevant de son moule à l’aide du papier cuisson, tranchez-le en minis portions carrées de 3 à 4 cm de côté, puis dévorez.
(Si vous voulez noyer le poisson, optez pour une compote de rhubarbe ou une salade de fruits rouges, et pour rattraper le coup, foncez par ici).
Tranchez ½ grosse courgette jaune (verte, ça ira aussi) en rondelles d’env. 3-4 mm d’épaisseurs, puis les imbiber recto/verso dans un mélange de 2 c. à soupe de jus de citron, 1 c. à soupe d’huile d’olive et du sel + poivre, versé dans une assiette creuse.
Déposez vos rondelles assaisonnées sur tôle recouverte de papier cuisson.
Pendant que vous faites préchauffer votre four à 200°C, nappez les courgettes comme des fonds de minis pizza, avec un mélange de 4 c. à soupe de purée de tomates et 1 c. à café de beurre de cacahuètes.
Parsemez les pizzetas avec ½ boule de mozzarella (65 g, donc), tranchée en minis dés, saupoudrez-les avec un peu de thym déshydraté, puis enfournez pendant env. 10 min.
Parsemez avec ½ branche de céleri coupée en minis dés, parfumez avec qq gouttes de crème de balsamique, poivrez et dévorez tiède.
Plus question de laisser le soleil déprimer dans sa coquille.
Dans un saladier, fouettez (au batteur électrique ou au fouet) 4 œufs, 80 g de sucre, 60 g de farine, 40 cl de lait (un peu ou pas écrémé), 1 pincée de sel, 1 c. à soupe de rhum (disons ambré) et 2 c. à soupe de fleur d’oranger, jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Pendant que votre four préchauffe à 180°C, graissez (avec 1 filet d’huile végétale ou du beurre fondu) 16 petits (ou une dizaine de moyens) moules individuels et répartissez-y 500 à 600 g de cerises entières.
Remplissez les moules avec la pâte (si vous ne l’avez pas encore, profitez-en pour prendre le réflexe d’appeler ça l’« appareil ») à clafoutis, de façon à arriver à une hauteur d’env. 1,5 cm, puis saupoudrez-les avec + ou – 30 g d’amandes effilées.
Enfournez les clafoutis pendant 15 min (pour que leur dessus commence à se figer), puis saupoudrez-les avec l’équivalent de qq cuillérées de sucre complet (de la cassonade fera l’affaire aussi), et poursuivez la cuisson pendant 25 à 30 min, le temps d’observer vos merveilles gonfler, retomber et dorer à souhait.
Dégustez tiède, le jour même ; ou alors le lendemain, réfrigéré.
Il fait trop chaud pour cuisiner.
Avant de vous mettre à table, c’est pas bien compliqué : déposez 200 g de pois chiches (en conserve) dans un saladier, puis ajoutez leur 2 branches de céleri tranchées en lamelles puis en petits tronçons, 5 prunes (ou abricots) coupées en petits morceaux et 200 g de pousses de soja grossièrement émincées.
Assaisonnez avec 1 c. à soupe de jus de citron, 2 c. à soupe de vinaigre de cidre, 1 c. à soupe d’huile végétale et 1 c. à soupe de sucre.
Mélangez le tout puis ajoutez 50 g de chorizo tranché en petits morceaux, et 1 poignée de persil plat (feuilles et tiges) grossièrement ciselée.
Mélangez à nouveau, servez dans de jolies assiettes, laissez patienter au frais si le cœur vous en dit, et dès que vous êtes prêt(e), dévorez.
Pour donner davantage de consistance à votre salade (et du coup en faire un repas complet), ajoutez-y du riz, basmati ou noir.