Je suis pas une courge

Chocolat, poudre d’amandes et huile d’olive. LE GÂTEAU QUI N'AVAIT PAS QUE DE L'AMOUR À REVENDRE.

Bloquer la porte du tram pour laisser entrer une vieille dame émaciée. Esquisser un sourire en la voyant agripper sa canne et serrer son panier. Avoir très envie de l’accompagner chez elle, de prendre les escaliers parce que l’ascenseur est en panne, de s’asseoir timidement à sa table, et de la laisser réchauffer une casserole de café. Observer les photos dans les cadres, les rideaux à la fenêtre, et goûter à une pâtisserie que personne d’autre que vous ne serait passé manger.

 

> Pour  8 à 10 personnes contentes d’être passées par hasard.

>> En 10 minutes de tambouille + 20 minutes de cuisson.

(Avec une salade d’oranges, un filet de crème anglaise ou un reste de sorbet.)

 

Préchauffez le four à 200° C (th. 6-7).

Faites fondre 200 g de chocolat noir avec 100 g de beurre demi-sel en morceaux.

Mélangez 200 g de poudre d’amandes et 100 g de sucre glace dans un bol (à la main, pour éviter les grumeaux).

Mettez 5 œufs moyens et 50 g de sucre en poudre dans un saladier, et fouettez-les 2-3 minutes au batteur électrique, en allant de plus en plus vite, de façon à bien les aérer, à les blanchir et à les faire mousser.

Mélangez le chocolat et le beurre fondus, et ajoutez-leur 5 cl d’huile d’olive.

Incorporez délicatement les amandes et le sucre glace aux œufs sucrés, en remuant de bas en haut (comme quand on mélange des blancs en neige).

Ajoutez ensuite le mélange chocolat-beurre-huile et remuez jusqu’à parfaite homogénéité.

Versez la pâte dans un moule à manquer de 28 cm de diamètre (beurré).

Enfournez 5 minutes à 200° C (th. 6-7) puis environ 15 minutes à 160° C (th. 5-6).

(Le gâteau est cuit quand la pâte commence à peine à se craqueler sur le dessus. Il doit rester légèrement humide à l’intérieur.)

Laissez reposer quelques heures, puis servez, et s’il en reste, congelez.

 

BURGERS-CRÊPES À LA RATATOUILLE Pour ne plus légumer dans la routine et dans le graillon

Votre fille a fusionné avec le bac à légumes, elle méprise la coquillette et grève grave de la frite. Votre fils est diétético-addict et il vous interdit de l’alimenter à plus de 15% de matière grasse. Alors pour les jours où des envies de nuggets and potatoes vous font tourner la tête, voilà une délicieuse façon de vous remettre les papilles en place.

Plat

40 min de tambouille

env. 50 min de cuisson

 

LE MATOS (pour 6 à 8 burger-crêpes) :

• 1 gros oignon
• 1 c. à café d’ail déshydraté
• 2 c. à soupe d’huile d’olive
• 1/2 aubergine
• 1/2 courgette
• 2 tomates
• 1 c. à soupe de sucre

• 250 g de farine de blé noir (sarrasin)
• 1 œuf
• 40 g de parmesan
• 20 g de beurre fondu
• 1 c. à soupe de vinaigre balsamique
• 5 g de feuilles de persil plat
• du sel et du poivre

• 8 tranches de noix de jambon ou de jambon cru
• qq graines (tournesol, courge, sésame…) pour la déco

• 1 crêpière d’env. 22 cm de diamètre
• 1 emporte-pièce ou un verre rond d’env. 7 cm de diamètre

 

LA TAMBOUILLE :

1. Acte 1 : la ratatouille. Faites la peau à l’oignon, réduisez-le en morceaux, puis faites-le revenir qq minutes à feu moyen, avec 1 c. à soupe d’huile et avec l’ail dans une casserole (de préférence anti-adhésive).
2. Tranchez les tomates, la demie courgette et la demie aubergine (lavés mais pas pelés) en cubes, ajoutez tout ça dans la casserole, arrosez d’une autre cuillérée d’huile, saupoudrez de sel, de poivre et de sucre, mélangez, couvrez et laissez cuire, réduire et confire à feu doux pendant au moins 40 minutes, en remuant de temps en temps (surtout en fin de cuisson).
3. Acte 2 : la pâte à crêpes (enfin, pour être bretonnement exact, à « galettes »). Mixez dans un saladier la farine, l’œuf entier, le parmesan, le beurre fondu, les feuilles de persil plat finement ciselées, le vinaigre balsamique, du sel et du poivre.
4. Faites chauffer la crêpière à feu fort (plutôt moyen si vous cuisinez à l’induction), puis versez-y la moitié de la pâte, et laissez cuire jusqu’à ce que le verso de la crêpe soit cuit (pas cramé), quitte à ce que le recto soit encore un peu cru.
5. Faites glisser la crêpe sur une planche en bois, déposez la crêpière par-dessus la face pas encore cuite, attrapez tout ça à l’aide d’une paire de moufles de cuisine, et retournez la planche et la crêpière de façon à pouvoir remettre la crêpe sur le feu, et à laisser cuire le verso (surveillez bien, ça cuit très vite en dessous !).
6. Faites glisser la crêpe sur une assiette, et faites cuire la seconde moitié de la pâte de la même façon, puis découpez dans chaque crêpe des cercles de pâte à l’emporte-pièce (utilisez les restes comme croûtons dans une salade, voir recette 71).
7. Acte 3 : les burgers. Quand la ratatouille est prête, faites toaster les ronds de crêpes quelques secondes sur la crêpière, tartinez-en la moitié de légumes, ajoutez 2 carrés de jambon, et recouvrez des chapeaux.

VARIANTES : burgers-crêpes version fromage blanc citronné + rondelles de concombre + saumon fumé. 

 

Histoire… de bien manger. …Et si on réassaisonnait les grands moments de l’Histoire ? 1776, PREMIER BREAKFAST IN AMERICA Pancakes, œufs brouillés au fromage et bacon grillé

Après une série de crises entre le Royaume-Uni et ses colonies culinaires, la Déclaration d’Indépendance Gastronomique des Etats-Unis représente un acte de révolution nutritionnelle et proclame la naissance d’une nouvelle nation gourmande.

 

Pour 6 natural born breakfasters :
5 + 20 minutes de cooking
1 h de réfrigération
10 + 5 minutes de cuisson

Inventaire des protagonistes :

• Pancakes : (pour env. 20 pièces)
• 30 cl de lait entier
• 50 g de beurre demi-sel
• 250 g de farine
• 30 g de sucre
• 1 c. à café de levure chimique
• 2 œufs moyens
• 1 pincée de sel
• Oeufs brouillés :
• 8 œufs moyens
• 1 c. à soupe de paprika
• du sel et du poivre
• 8 c. à soupe de fromage râpé
• 20 g de beurre
• 4 c. à soupe de crème épaisse
• 1 poignée de feuilles de persil plat
• Bacon grillé :
• 12 fines tranches de bacon
• du poivre

 

Chronologie historique :

 Étape 1 : La préparation de la pâte à pancake.

En préambule au petit déjeuner (et au moins une heure avant celui-ci), fut préparée la pâte à pancakes : on fit tiédir le lait et fondre le beurre au micro-ondes ou sur un feu doux, puis on mixa au batteur électrique et dans un saladier la farine, le sucre, la levure, les œufs entiers, le sel, le beurre et le lait. On recouvrit le saladier d’une assiette, et on le fit patienter la pâte pendant une heure au réfrigérateur.

 Étape 2 : La cuisson des pancakes.

Une heure plus tard, une crêpière (ou une grande poêle à fond épais et anti-adhésif) fut bien chauffée à feu fort. On y déposa quelques cuillérées de pâte de façon à former pancakes de 7 à 8 cm de diamètre qui ne se chevauchent pas les uns les autres. Dès que le verso fut cuit et légèrement doré (à savoir, seulement quelques secondes plus tard), les pancakes furent retournées à la spatule, de façon à cuire et à dorer au recto (pendant 20 à 30 secondes selon leur épaisseur).

 Étape 3 : La préparation des oeufs.

Pendant que les pancakes patientaient au chaud dans une assiette recouverte de papier aluminium, les œufs furent battus au fouet dans un saladier. On y ajouta le paprika, le fromage râpé, du sel et du poivre, et on mélangea bien. On fit chauffer le beurre dans une casserole à feu doux, on y versa le mélange aux œufs, et on laissa chauffer à feu doux, tout en remuant régulièrement, de façon à brouiller les œufs tout en préservant une cuisson « baveuse ». On ajouta alors, hors du feu, la crème et le persil plat lavé, égoutté et finement ciselé, et on maintint le tout au chaud sous un couvercle.

 Étape 4 : La grillade du bacon et le service final.

Les tranches de bacon furent mises à griller d’un seul côté (avec un peu de poivre mais sans matière grasse) sur la poêle à pancakes, et les assiettes furent immédiatement dressées et servies avec les pancakes, les œufs et le bacon.

 (Big up à Jimmy et Manu pour le top modelage, et à Joël Christophe pour le graphisme).

En direct sur Miam TV... Et si on réassaisonnait nos émissions cultes ? QUI VEUT GAGNER DES MICHETONS ? Petits pains aux dattes et aux noix

Dans ce jeu culinaire basé sur une recette néerlandaise, des candidats affamés doivent répondre à une suite de 12 questions de cuisine générale pour tenter de gagner des petits pains, voire carrément devenir michetonnaires.

Pour 10 à 15 gourmands gagnants :

15 minutes de participation

1 heure de repos

15 minutes de cuisson

Équipe de production :

• 500 g de farine fluide
• 1 sachet (7 g) de levure boulangère
• 6 cl d’huile d’arachide
• 22 cl d’eau tiède
• 15 g de sucre en poudre
• 5 g de sel
• 10 dattes
• 40 g de cerneaux de noix
• 1 œuf

Déroulement :

Étape 1 : tous les candidats dans le même saladier.

La farine, la levure (délayée dans une partie de l’eau tiède en touillant à la cuillère), l’eau tiède, l’huile, le sucre et le sel sont déposés dans un saladier. Ils sont travaillés à la main, d’abord du bout des doigts pour bien amalgamer l’ensemble des ingrédients, puis à coup de poing dans la pâte pour la rendre bien souple, aérée et homogène. Au bout de quelques minutes de pétrissage, les dattes (dénoyautées et coupées en morceaux) et les cerneaux de noix (aussi en morceaux) sont incorporés. La pâte est roulées en boule, remise dans le saladier, recouverte d’un torchon, et abandonné pendant une heure à température ambiante le temps de prendre du volume.

Étape 2 : la course aux michetons.

Pendant que le four préchauffe à 210°C (th. 7), la pâte est divisée en petits pains de 50 g (il y a de quoi en former 15 à 17). Les michetons récoltés sont déposés sur une grille de cuisson recouverte d’une feuille d’aluminium et d’une feuille de papier sulfurisé, puis ils sont dorés au jaune d’œuf.

Étape 3 : fournée gagnante.

Après environ 15 minutes de cuisson et de bronzage, les petits pains sont mis à la disposition des gagnants, avec de la confiture ou du bleu d’Auvergne.

 

 

Il était une recette… La tambouille est aussi une histoire d'enfants ! GRATIN DES BOIS Gratin de coquillettes aux champignons et au jambon

Hors-la-loi au grand cœur, Gratin des Bois détrousse les recettes trop riches, au profit de la santé des petites gens, mitonnant ainsi, en compagnie de son complice Petit Jambon, un monde bien plus équilibré.

Pour 4 à 6 amateurs d’héroïsme

20 minutes de tambouille

15 à 20 minutes de cuisson

Héros et personnages secondaires :
 200 g de coquillettes
500 g de champignons blancs (frais)
15 g de beurre
2 belles tranches de jambon cuit au torchon
1 poignée de feuilles de persil plat
1 c. à café de muscade
2 belles c. à soupe de crème épaisse
70 g d’emmenthal râpé
du sel et du poivre

Aventures culinaires :

Bas les pâtes trop cuites !

Le succès des aventures de Gratin de Bois des bois repose sur une cuisson all dente des coquillettes à l’eau bouillante salée (elles doivent rester légèrement craquantes).

Vive les bêtes à poêle !

Pendant la cuisson des pâtes, Gratin des Bois ne perd pas une seconde : il faut chauffer le beurre dans une poêle, il rince et égoutte les champignons, il les dépose dans la poêle, et il les laisse fondre à feu fort pendant 5 à 10 minutes, en les salant-poivrant et en les remuant régulièrement, jusqu’à ce qu’ils aient dégorgé toute leur eau.

 Plus on est de fous, plus on gratine…

Dès que les pâtes sont cuites, elles sont égouttées et remises dans la casserole. Pour leur tenir compagnie, Gratin des Bois leur ajoute les champignons, les tranches de jambons détaillées en petits morceaux, du persil plat finement émincé, de la crème fraiche, de la muscade, et deux belles c. à soupe d’emmenthal râpé. (Au besoin, il rajoute aussi, un peu de sel et de poivre).

Dore tranquille !

Les coquillettes aux champignons et au jambon sont déposées dans des ramequins individuels (ou dans un plat à gratin familial), recouverts avec le reste de fromage, et passés quelques minutes sous le grill du four, le temps de dorer et de croustiller sur le dessus.

 

Foody Games ! Et si notre assiette se la jouait jeux vidéo ? TRUITE FIGHTER Mousse de truite aux petits suisses et blinis maison

Cette série de jeux de cuisine permet de manier à fond les manettes des ustensiles de combat culinaire, tels que le batteur électrique, le mixeur ou la crêpière, pour parvenir à venir à bout des recettes de poisson les plus coriaces.

Pour 2 à 4 combattants de la faim

20 + 10 minutes d’action

env. 5 minutes de cuisson

 

 

CONTENU : 

Mousse de truite :

4 petits suisses

200 g de truite fumée

1 échalote moyenne

2 c. à soupe de jus de citron vert

2 c. à soupe d’aneth frais ou déshydraté

Blinis :

15 cl de lait entier

1 c. à café de levure boulangère sèche

150 g de farine

2 c. à soupe de sucre

1 œuf moyen

1 pincée de sel

Déco :

1 tronçon de concombre

Matos :

1 mixeur

1 batteur électrique

1 crêpière

HISTORIQUE DE LA SÉRIE :

Épisode 1 : la mousse de truite.

Le joueur dépose les petits suisses égouttés, la truite coupée en morceaux, l’échalote pelée et grossièrement émincée, le jus de citron vert et l’aneth dans un bol du robot, puis il mixe à fond les manettes. Il met la mousse dans un bol, recouvre de film alimentaire, et conserve au réfrigérateur.

Épisode 2 : la pâte à blinis.

Le joueur fait tiédir le lait puis il y dilue la levure boulangère. Il dépose la farine et le sucre dans un saladier, il verse par-dessus le mélange lait-levure, il ajoute le jaune de l’œuf, et il met le blanc dans un autre saladier. Il bat d’abord le blanc en neige avec une pinée de sel. Puis il fouette le mélange farine-sucre-lait-levure-jaune toujours au batteur électrique. Il finit par incorporer le blanc d’œuf au reste de la pâte, en remuant de bas en haut à la cuillère en bois.

Épisode 3 : la formation des blinis.

Le joueur fait bien chauffer la crêpière (il ajoute un tout petit peu d’huile si elle n’est pas suffisamment anti-adhésive). Il y dépose trois ou quatre cuillérées à soupe de pâte en les aplatissant légèrement, puis il les retourne rapidement à la spatule, et les laisse cuire environ 1 minute de l’autre côté (il peu au besoin encore retourner les blinis pour parfaire la cuisson sur la première face). Il met les blinis sur une assiette, et en prépare une seconde fournée.

Épisode final : la présentation.

Le joueur dépose une couche de mousse de truite sur chaque blini, puis il décore avec des touts petits dés de concombre (avec la peau), et encore un peu d’aneth.

LE BIG UP :

Merci à Steph et à Raph d'avoir posé sans mettre de gants !

 

Il était une recette… La tambouille est aussi une histoire d'enfants ! CHOPI CHOCO Roulé au chocolat et aux vermicelles de sucre

Au beau milieu des années 70, Chopi et Choco vivent dans un monde poétique et féérique fait de tablettes, de carreaux, de bouchées et de vermicelles en chocolat. Ils passent leur journée à rigoler, à parler dans un langage codé, à faire des claquettes et à inventer de nouvelles recettes...

Pour 6 à 8 petits gourmands

30 minutes de préparation animée

env. 15 minutes de cuisson

CHO'PING CHOCO  :

Génoise :

4 œufs moyens (élevés en plein air)

1 pincée de sel

5 cl de lait (demi-écrémé)

15 g de beurre

100 g de sucre

1 sachet de sucre vanillé

125 g de farine

1 c. à café de levure chimique

Ganache :

200 g de chocolat noir pâtissier

5 cl de crème liquide

Déco :

1 c. à soupe de vermicelles de sucre

Petits + :

1 plaque de cuisson d’env. 30 x 35 cm

2 feuilles de papier sulfurisé d’env. 35 x 40 cm

1 torchon propre

1 batteur électrique

AVENTURES CULINAIRES :

Épisode 1 : les blancs et les jaunes…

Après avoir préchauffé le four à 210°C (th. 7), Chopi casse les œufs tout en délicatesse et il met les jaunes dans un saladier et les blancs dans un autre. Choco enfourche sont batteur électrique, il saupoudre les blancs d’œufs avec une pincée de sel, puis il les fait monter en neige bien ferme. Waouw…

Épisode 2 : soirée fondue et mousse party…

Pendant que Chopi fait fondre le beurre avec le lait en les faisant chauffer au micro-ondes (parfois, il le fait plutôt dans une casserole à feu très doux), Choco se gonfle les biscotos en mélangeant vigoureusement les jaunes d’œufs, le sucre et le sucre vanillé, de façon à les rendre bien mousseux et à les faire blanchir un peu.

Épisode 3 : le méli-mélo…

Chopi verse le lait et le beurre fondu dans le saladier qui contient le mélange jaunes + sucre, puis il ajoute la farine et la levure. Choco revient avec son batteur électrique et il mixe le tout en cadence jusqu’à ce que ce soit bien homogène et qu’il soit bien fatigué. Après ça, Chopi dépose le tas de blancs en neige par-dessus tout ça, et il remue sa cuillère de haut en bas de façon à les incorporer doucement sans les casser (ça permettra d’avoir un gâteau léger et aéré).

Épisode 4 : spatule et compagnie…

Choco dégaine sa spatule, il verse la pâte sur une plaque de cuisson recouverte d’une feuille de papier sulfurisé, puis il égalise toute la surface de façon à ce que le gâteau puisse avoir la même épaisseur partout.

Épisode 5 : c’est parti pour le chaud…

Chopi enfourne la génoise pendant 8 à 10 minutes et il la laisse dorer. Choco la récupère avant qu’elle ne brunisse et ne durcisse. C’est bien souple et juste assez cuit : applaudissements et embrassades générales.

Épisode 6 : le coup du torchon…

Pendant la cuisson, Chopi avait imbibé un torchon propre avec de l’eau pour le rendre bien humide. Du coup, quand Choco soulève la génoise à l’aide de son papier sulfurisé, il n’a plus qu’à la déposer (avec la feuille) par-dessus, à la recouvrir d’une 2^ème feuille de papier sulfurisé, et puis à l’enrouler fermement sur elle-même à l’intérieur du torchon.

Épisode 7 : garniture avec ganache…

Le temps de laisser le gâteau refroidir un tout petit peu dans le torchon, Chopi et Choco font fondre le chocolat cassé en carreaux avec la crème (ils font ça au micro-ondes ou à la casserole, sur un feu très doux) et ils les mélangent bien de façon à obtenir une jolie « ganache ». Ensuite, ils déroulent le gâteau, (ils enlèvent le papier sulfurisé), ils le tartinent avec les ¾ de la ganache puis ils l’enroulent à nouveau bien fermement.

Épisode 8 : la fin en feu d’artifices…

Chopi et Choco ont sacrément bien travaillé, et ils n’ont plus qu’à décorer leur gâteau en le nappant avec le reste de ganache au chocolat et en le saupoudrant de vermicelles de sucre multicolores. Un peu de patience (ou pas) le temps que le gâteau refroidisse, et ils pourront le dévorer sur un air de claquettes. La la la la, la la la…

 

Histoire… de bien manger. …Et si on réassaisonnait les grands moments de l’Histoire ? 1805, NAPOLÉON N’EST PAS DANS SON ASSIETTE Pudding au chèvre, au comté et aux carottes râpées

Suite à la reprise des hostilités culinaires entre la France et le Royaume-Uni, Napoléon réunit une brigade de chefs afin d’en finir avec son plus coriace ennemi. Côté britannique, Nelson, met en œuvre une série de recettes admirables, et contre toute attente, c’est finalement sa cuisine qui l’emporte.

Pour 4 à 6 appétits qui refusent de capituler

10 minutes sur le terrain

45 à 55 minutes de cuisson

PERSONNAGES HISTORIQUES

200 g de pain de mie rassis (de préférence du 7 céréales)

½ litre de lait

3 œufs moyens

100 g de chèvre frais

1 c. à soupe de paprika

170 g de carottes

100 g de comté

10 g de feuilles de basilic

du sel et du poivre

DESCRIPTIF DES FAITS :

1/ Noyade du pain.

Pendant que le four préchauffait à 180°C (th. 6), le pain de mie fut déposé dans un saladier puis arrosé de lait et laissé trempé pendant une minute. Tous deux furent alors mixés avec les œufs, la paprika et le chèvre frais.

2/ Suprématie de la râpe.

La râpe pris alors les commandes de la recette, de façon à régler leur compte aux carottes et au comté.

3/ Coup de ciseaux et tour de cuillère.

Les feuilles de basilic furent grossièrement émincées aux ciseaux, puis l’ensemble des ingrédients furent salés et poivrés, et mélangés à la cuillère.

4/ Cuisante victoire.

Le pudding fut alors transféré dans un moule à cake (de préférence flexible et facilement démoulable), puis il fut enfourné pour 45 à 55 minutes de cuisson, jusqu’à atteindre une belle dorure tout en conservant un certain moelleux. Il fut dévoré tiède, même si cette vengeance pouvait aussi être un plat qui se mange froid.

BIG UP :

Un énorme merci à Nadia et Mika pour avoir prêté main forte à ce p’tit plat, et un p’tit bisou à Paloma, dont la jolie frimousse promet d’en dévorer plus d’un.

PROMO :

Retrouvez prochainement (?!) cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

Miam Expo. …et si on passait nos œuvres d’art préférées à la casserole ? LE BEIGNET DE L’HÔTEL DE VILLE Beignets-bugnes à la vanille et au citron

Ce célèbre cliché en noir et blanc représentant un homme et une femme qui dévorent à la fois leurs bouches et leurs beignets sur un trottoir encombré de passants, a été mitonnée dans le cadre d’un travail de l’auteur pour le magazine Sugar Life.

Pour 6 envies de goûter, et pas qu’en photo

15 à 20 minutes de tambouille flash

2 heures de réfrigération

10 à 15 minutes de cuisson

PROTAGONISTES ET FIGURANTS :

5 g de levure boulangère sèche

1 cl de lait

400 g de farine

6 sachets de sucre vanillé

3 œufs moyens

50 g de beurre demi-sel

3 c. à soupe de crème épaisse

1 citron jaune ou vert

1 bouteille d’huile pour friture

2 c. à soupe de sucre glace

APPROCHE ARTISTIQUE ET CULINAIRE :

01. La pâte de l’auteur.

La pâte de l’auteur a été mise au point à partir de levure boulangère délayée dans un peu de lait tiède, de farine, de sucre vanillé, d’œufs entiers, de beurre fondu, de crème épaisse et de zeste de citron, le tout réuni dans un saladier, et travaillé à la main, d’abord du bout des doigts pour amalgamer les ingrédients, puis à pleines mains pour assouplir le mélange. Cette pâte a été mise en boule, reposée dans le saladier, recouverte d’une assiette, et laissée reposer au réfrigérateur pendant deux heures.

02. Objectif beignets.

L’objectif beignet a été atteint en faisant bien chauffer une grande casserole à demi remplie d’huile pour friture, en formant à la main des petits beignets ronds d’environ 40 g, en les plongeant dans l’huile chaude, en les laissant cuire et dorer pendant quelques minutes, en les égouttant sur du papier absorbant, en les laissant tiédir, et en les servant saupoudrés de sucre glace.

LE BIG UP :

Un grand bisou à Julie et Thibault, qui ont accepté de prêter leurs jolies frimousses à ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

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Tambouille et chansons. …et si on passait nos tubes fétiches à la casserole ? KNACKING ON HEAVEN’S DOOR Salade de knacks à l’emmental

Ce morceau culte de Bol Dylan a été réassaisonné par de nombreux chefs, tels qu’Eric Clap’thon, Poisson d’avril Lavigne, Roger Eaux, les Buns N’ Rosés, Très Bon Jovi et même Hugues Au’Frais.

Pour 4 appétits à saucissonner

20 minutes de remix charcutier

2 minutes de cuisson

L’ÉQUIPE DE PRODUCTION :

4 knacks (saucisses de Strasbourg)

250 g de tomates cerises

100 g de flageolets en conserve

100 g d’emmental

1 poignée de feuilles de persil plat

1 poignée de feuilles de roquette

quelques brins de ciboulette

1 dizaine de feuilles de laitue iceberg

1 c. à café de moutarde

4 c. à soupe de vinaigre de vin

1 c. à soupe de condiment aromatique liquide

6 c. à soupe d’huile d’arachide

du sel et du poivre

PAROLES ET RECETTE :

Premier couplet :

Les knacks sont percées, réchauffées dans une casserole d’eau bouillante ou au micro-ondes, puis tranchées en rondelles.

Deuxième couplet :

Les tomates cerises sont tranchées en 4, les flageolets sont ronces à l’eau froide et égouttés, l’emmental est coupé en petits cubes, et les herbes et la salade sont ciselées.

Refrain :

Tout le monde se retrouve dans un gros saladier et trinque en s’arrosant d’une vinaigrette composée de moutarde, de vinaigre de vin, d’huile d’arachide, de sel et de poivre déposés dans un bocal refermable et secoués énergiquement de façon à bien s’émulsionner.

LE BIG UP :

Un grand merci aux Christophe Bros, qui ont accepté de se mettre dans le ton de ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

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