On ne sait pas ce qu’ils ont tous avec la Bretagne… Et puis à force, à les écouter fanfaronner les yeux pétillants, on finit par se laisser convaincre que c’est devenu « the place to be », et on réserve sans même s’en rendre compte un billet de train ou deux (et oui, des fois, la SNCF fait encore des promos…) pour Saint-Malo, Brest, ou Plancoët, en se frottant les mains d’avoir choisi une destination aussi trendy. On y va, on teste sur le vif, et on doit bien avouer qu’on ne regrette absolument pas, voire même qu’on kiffe grave… Et quand on s’en retourne finalement dans son pâle et résidentiel fief, c’est avec le cœur un peu plus gros que d’habitude et avec le ventre plein d’images, d’odeurs et d’envies d’en remettre une couche. On y a pris goût et on en soûle les autres nous aussi maintenant, condamnés pour toujours à vivre avec cette langueur spleenesque, cette soif de sel et de crachin, et cette fringale de bulots, de coques, de galettes, de kuign-aman…
pour 6 à 8 personnes
1 nuit de trempage (pas obligatoire mais traditionnel)
10 min de tambouille
1 h de cuisson
- 250 g de farine
- 200 g de sucre (en poudre, of course)
- 4 gros oeufs
- 75 cl de lait (plus ou moins écrémé)
- 25 beaux pruneaux (dénoyautés, ça évitera de grincer des dents)
- 1 éventuelle et plutôt sympathique c. à soupe de rhum
Enfilez votre tablier, vos bottes en caoutchouc et votre ciré, et plongez à la recherche de vos ingrédients. Faites chauffer le lait dans une casserole ou au micro-ondes (pas besoin q’il soit brûlant), puis versez le dans un saladier.
Ajoutez-y la farine, les œufs, le sucre en poudre et le rhum (si vous avez eu le courage de respecter la tradition ancestrale du trempage des pruneaux, vous aurez ancestralement trempé, la veille, vos pruneaux dans le lait et le rhum).
Mélangez gaiement (ou pas) au mixeur (ou pas), et versez dans un plat à four.
Répartissez les pruneaux sur l’ensemble du plat (pour éviter les crises de jalousie, les meurtres…).
Et c’est parti pour le four : 45 minutes à 180° (th 6), puis 15 minutes à 130° (th 5).
Démoulez tout ça en découpant votre far en belles portions carrées, et croquez à pleines dents dans votre escapade bretonne.
"LE" kouign amann de DOUARNENEZ siouplé ! Le vrai, le seul, l'unique. Tous les autres ne sont que vulgaires reproductions. Parole de Bretonne pure et dure, celui de Douarn' c'est le mielleur, y'a pas à dire... (ma cellulite confirme^^)
Rédigé par : Chrikrou | 18 mai 2007 à 22:32
Je viens de découvrir ton blog de cuisine...
Pourtant ca fait déjà quelques mois que je suis sur la blogosphère !
J'adore ton concept de "tout le monde peut réussir à cuisiner" !
Pour une débutante en cuisine comme moi (ca ne fait qu'environ 8 mois que je me suis découverte cette passion) surtout en salé, je reviendrai souvent, c'est sûr.
Félicitations pour tes 2 livres :)
Rédigé par : Mély | 04 septembre 2007 à 10:08