Je suis pas une courge

Miam Expo. …et si on passait nos œuvres d’art préférées à la casserole ? LA TOURTE EIFFEL Tourte au camembert, aux pommes et au miel

Cette création architecturalement feuilletée a été initialement mitonnée pour représenter la France lors de la Dégustation universelle de Paris en 1889, puis est elle devenue l’un des principaux monuments visités par les papilles du monde entier.

Pour 4 à 6 appétits de fer

20 à 30 minutes de construction

20 à 25 minutes de cuisson

DONNÉES TECHNIQUES :

1 camembert moulé à la louche

4 pommes golden

2 pâtes feuilletées pur beurre

4 c. à café de miel liquide

10 cerneaux de noix

1 jaune d’œuf

du sel et du poivre

APPROCHE CHRONOLOGIQUE :

La base…

La tourte repose sur une base de pâte feuilletée déroulée sur son papier sulfurisé et déposée dans un plat à tarte. La réussite de sa fabrication dépend par ailleurs d’un préchauffage de four à 200°C (th. 6-7).

Le premier et le deuxième étage…

Le premier étage se compose de morceaux de camembert, de dés de pommes (pelées), de miel liquide, de cerneaux de noix émietté, et de sel et de poivre, le tout directement déposé sur le fond de tarte.

Le troisième étage…

Le deuxième étage correspond à une armature feuilletée, édifiée à partir du deuxième rouleau de pâte, tranché en fines lamelles d’env. 7 mm de large, disposées en quadrillage par dessus la garniture.

Les finitions…

Avant d’être enfournée pour 20 à 25 minutes de cuisson, la tourte est nappée de jaune d’œuf (au pinceau ou à la main, et seulement sur la pâte).

Les monuments annexes…

La tourte Eiffel a également été fabriquée sous forme de tourtelettes individuelles, plus facilement exportables dans les assiettes du monde entier.

LE BIG UP :

Un gros bécot à Raph et Stéphane, qui ont accepté de mettre leur grain de sel dans ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement (?!!!) cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

Histoire… de bien manger. …Et si on réassaisonnait les grands moments de l’Histoire ? 1805, NAPOLÉON N’EST PAS DANS SON ASSIETTE Pudding au chèvre, au comté et aux carottes râpées

Suite à la reprise des hostilités culinaires entre la France et le Royaume-Uni, Napoléon réunit une brigade de chefs afin d’en finir avec son plus coriace ennemi. Côté britannique, Nelson, met en œuvre une série de recettes admirables, et contre toute attente, c’est finalement sa cuisine qui l’emporte.

Pour 4 à 6 appétits qui refusent de capituler

10 minutes sur le terrain

45 à 55 minutes de cuisson

PERSONNAGES HISTORIQUES

200 g de pain de mie rassis (de préférence du 7 céréales)

½ litre de lait

3 œufs moyens

100 g de chèvre frais

1 c. à soupe de paprika

170 g de carottes

100 g de comté

10 g de feuilles de basilic

du sel et du poivre

DESCRIPTIF DES FAITS :

1/ Noyade du pain.

Pendant que le four préchauffait à 180°C (th. 6), le pain de mie fut déposé dans un saladier puis arrosé de lait et laissé trempé pendant une minute. Tous deux furent alors mixés avec les œufs, la paprika et le chèvre frais.

2/ Suprématie de la râpe.

La râpe pris alors les commandes de la recette, de façon à régler leur compte aux carottes et au comté.

3/ Coup de ciseaux et tour de cuillère.

Les feuilles de basilic furent grossièrement émincées aux ciseaux, puis l’ensemble des ingrédients furent salés et poivrés, et mélangés à la cuillère.

4/ Cuisante victoire.

Le pudding fut alors transféré dans un moule à cake (de préférence flexible et facilement démoulable), puis il fut enfourné pour 45 à 55 minutes de cuisson, jusqu’à atteindre une belle dorure tout en conservant un certain moelleux. Il fut dévoré tiède, même si cette vengeance pouvait aussi être un plat qui se mange froid.

BIG UP :

Un énorme merci à Nadia et Mika pour avoir prêté main forte à ce p’tit plat, et un p’tit bisou à Paloma, dont la jolie frimousse promet d’en dévorer plus d’un.

PROMO :

Retrouvez prochainement (?!) cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

Mytho Miam ! Et si on cuisinait les mythes et légendes à notre sauce… LA QUÊTE DU GRAS Poitrines de porc grillées, sauce mangue-cacahuètes

Le Saint Gras, qui permettrait d’offrir à la silhouette humaine des courbes plus généreuses appelées « Croupe Sacrée », se cacherait aux détours d’une recette mythique dont de nombreux chefs n’ont eu cesse de tenter de percer le mystère.

Pour 4 chevaliers de la table ronde

env. 15 minutes de quête culinaire

10 minutes de marinade

env. 6 minutes de cuisson

LES PROTAGONISTES :

Poitrines marinées :

1 c. à soupe de moutarde de Dijon

5 c. à soupe de jus de citron

2 c. à soupe d’huile d’olive

1 belle gousse d’ail

1 c. à soupe de paprika

3 c. à soupe d’eau

8 tranches de poitrine fumée

Sauce mangue-cacahuètes :

2 belles échalotes

1 c. à soupe d’huile d’olive

1 belle mangue

1 c. à soupe de cassonade

1 c. à café de paprika

du sel et du poivre

1 yaourt brassés

30 g de cacahuètes

Ustensiles :

1 grill électrique ou 1 poêle

LA LÉGENDE CULINAIRE :

01/ La marinade originelle…

Selon la légende, la marinade se composerait de moutarde, de jus de citron, d’huile d’olive, d’ail pelé et pressé (ou finement émincé), de paprika et d’eau, déposés dans un bol et mélangés. Elle viendrait envelopper les tranches de poitrine de porc, et leur tiendrait compagnie pendant la préparation de la sauce mangue-cacahuètes.

02/ La sauce mythique…

Il en irait ainsi de la sauce : elle serait composée à partir d’échalotes pelées et émincées en fines lamelles, rissolées dans une poêle avec un peu d’huile, pendant quelques minutes à feu moyen. Elle serait engourmandée par une mangue pelée et tranchée en lamelles puis en tronçons, rajoutée dans la poêle juste après la cuisson des échalotes. Sa saveur subtile vendrait du paprika, du sel, du poivre et de la cassonade immédiatement saupoudrés par-dessus le fruit. Cette sauce serait poêlée une minute ou deux à feux doux, enrichie avec du yaourt et des cacahuètes (éventuellement écrasées au pilon), puis maintenue au chaud sous un couvercle pendant la cuisson du porc.

03/ La métamorphose des poitrines…

Étant entendu que le grill aurait été préchauffé pendant la cuisson de la sauce, les poitrines pourraient alors y être déposées et réarrosées de marinade, puis elles pourraient y cuire à feu vif pendant quelques minutes de chaque côté.

04/ La conquête des assiettes…

Les poitrines de porc seraient alors servies poivrées, accompagnées de sauce à la mangue, et éventuellement d’une salade verte et croquante.

LE BIG UP :

Yo, yo, wesh, wesh, wesh, represent ! La ola du jour, c’est pour Joël Christophe, visage, graphiste, et puis aussi illustrateur de cette recette (et de celles qui l’entourent).

LA PROMO :

Retrouvez prochainement (???!!!) cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.