Je suis pas une courge

Soirées frisquettes. CRÉMEUX DE CHAMPIGNONS ET DE MARRONS AUX ÉPICES, AUX ÉPINARDS FRAIS ET AUX CHIPS DE CHORIZO.

J’ai froid. T'as une recette. On a du bol.

 

• Pour 4 gros ou 6 petits soupeurs.
• En 25 minutes de tambouille + cuisson.
• Avec du pain frotté à l’ail ou de la brioche grillée.

 

Pelez 1 gros oignon et tranchez-lui la chair en fines lamelles, puis faites fondre ces dernières dans une grande marmite, avec 10 g de beurre et un peu sel, pendant quelques minutes à feu moyen tout en remuant régulièrement.

Ajoutez ensuite 1,250 kg de champignons frais émincés et 20 g de beurre, une autre pincée de sel, 3 g de piment doux, 3 g de gingembre, puis laissez réduire à feu moyen-fort, tout en remuant régulièrement.

Quand les champignons ont bien réduit et que toute leur eau de cuisson a quasiment disparu, ajoutez-y 150 g de marrons cuits en conserve (pelés et égouttés).

Arrosez avec 100 ml d’eau bouillante et 100 ml de crème liquide, ajoutez un peu de poivre, puis mixez hors du feu (en ajoutant encore 100 ml d’eau dans le cas où la soupe est trop épaisse à votre goût ou à votre envie du moment).

Poursuivez la cuisson pendant quelques 10 minutes, le temps de trancher 2 grosses poignées d’épinards frais et de faire poêler d’un côté puis de l’autre 12 très fines tranches de chorizo doux (environ 5-6 cm de diamètre).

Servez le crémeux de champignons dans des bols ou des assiettes creuses, parsemez d’épinards, et ajoutez les chips de chorizo par dessus.

Décorez avec une poignée de sésame, dévorez avec ou sans pain grillé, et laissez votre température corporelle doucement remonter.

 

Réchauffement climatique. VELOUTÉ AUX CHAMPIGNONS, AUX OLIVES, À LA MÂCHE ET AUX PETITS-SUISSES.

Toi avoir froid, moi avoir chaud.

 

• Pour 6 à 8 superbowls.
• En 40 minutes de tambouille + cuisson.
• Avec (ou sans) des tomates cerises, graines de courges, rondelles de chorizo ou de saucisse de Morteau.

 

Dans une grande marmite ou une cocotte, déposez 1 kg de champignons de Paris (en gros morceaux, frais ou surgelés), 2-3 belles échalotes et 2-3 belles gousses d’ail pelées et coupées en 4, une quinzaine d’olives vertes dénoyautées, 2 cubes de bouillon de volaille émiettés, 1 c. à café de paprika, 1c. à café de gingembre et 1 c. à café de curcuma. (N’ajoutez ni sel ni poivre).

Arrosez d’environ 1 litre d’eau.

Couvrez, puis laissez cuire environ 30 minutes à petits frémissements.

En fin de cuisson, ajoutez 4 petits-suisses, 2 grandes tranches de pain de mie (complet ou aux céréales), et environ 50 g de mâche.

Mixez, réchauffez quelques minutes, et puis servez (toujours a priori sans sel ni poivre), en customisant éventuellement avec des tomates cerises, des graines de courges, des rondelles de chorizo ou une bonne vieille saucisse de Morteau.

 

Boulettes d’agneau, tomates, épices et oignon nouveau. LE BOUILLON DE PRINTEMPS QUI AVAIT UN PETIT GOÛT D’HIVER.

Lundi, grisaille. Mardi, k-way. Mercredi, timide éclaircie. Jeudi, averse. Vendredi, rideau de pluie. Tu rages, tu pleures, tu dégoulines. Mais quoi qu’en dise le ciel, la lumière ça se mijote, alors tu t’abreuves de douceurs et tu te nourris de soleil.

 

> Pour 2 personnes qui n’ont pas envie de régime à défaut d’été.

>> En 10 minutes de tambouille + 30 minutes de cuisson.

(Avec une bonne bouteille de rouge, tout simplement).

 

Tranchez 200 g d’agneau désossé en morceaux, puis mixez avec 1 jaune d’œuf, 1 cs d’huile d’olive, 1 cc de piment doux, quelques feuilles de menthe, quelques fruits secs (raisins, cranberries) et quelques noix de cajou.

Formez des boulettes de la taille d’une grosse noix.

Dans une grande casserole, faites chauffer ½ gousse d’ail dans 1 cuillérée d’huile d’olive, puis saisissez vos boulettes à feu moyen, avec un peu de sel et de poivre, quelques minutes de chaque côté.

Réservez la viande de côté.

Toujours dans la casserole, en ajoutant 1 cs à soupe d’huile d’olive, faites rissoler 2 minutes le blanc et le vert d’1 oignon nouveau finement émincé.

Ajoutez la chair de 6 tomates, 2 feuilles de laurier, 1 cc de sucre, 1 cc de piment doux, 1 cc de gingembre, 1 cs de vinaigre balsamique, et du sel, du poivre.

Arrosez de 50 cl d’eau, portez à ébullition, et laissez bouillonner pendant 15 minutes, puis ajoutez les boulettes pour les réchauffer, et servez dans des assiettes creuses, saupoudré d’éclats de noix de cajou et de menthe fraiche finement ciselée. 

Pois cassés, courgettes, balsamique et olives noires. LA PURÉE QUI COLLAIT AU CŒUR, AU CORPS ET AU PLACARD.

Non ma fille, tu n’éplucheras pas ce soir. Tu laisseras ton économe là où il est, tu enfileras une robe qui le fait grave, tu enfourneras un poulet très bien élevé, et puis tu feras confiance à ton placard. Non, non, non, ne rougis pas… parce que tu es sur le point de faire kiffer ta grand-mère, et pas qu’un peu. Tu vas lui servir du terroir de derrière tes fagots, elle va te servir son petit sourire en coin, et vous allez saucer le fond de la casserole avec des biscottes, parce que tu auras zappé le pain.

 

> Pour 4 à 6 personnes qui n’ont pas assez la patate.

>> En 10 minutes de tambouille + 40 minutes de cuisson.

(Avec un poulet rôti ou une entrecôte poêlée).

 

Débitez 500 g de courgettes en morceaux (sans les peler).

Rincez 500 g de pois cassés (pas besoin de les faire tremper).

Coupez un gros oignon (pelé) en gros morceaux.

Déposez le tout dans une grande marmite avec 1 cube de bouillon de volaille, 15 g de persil plat, 1/2 cc d’ail en poudre, du sel et un peu de poivre.

Couvrez d’eau à hauteur, et laissez cuire env. 40 minutes à couvert, jusqu’à ce que les pois cassés soient bien ramollis.

Ajoutez 10 cl de crème, 2 cs de vinaigre balsamique, et 1 cs de Maggi (le condiment liquide qui ressemble à de la sauce soja), puis mixez.

Incorporez 1 bocal d’olives noires dénoyautées coupées en tous petits morceaux, et réchauffez une minute à la casserole, en remuant sans arrêt.

Servez chaud ou tiède, en accompagnement des entrecôtes ou du poulet.

(Pour une version soupe, ajoutez davantage d’eau).

Mytho Miam ! Et si on cuisinait les mythes et légendes à notre sauce… LANCELOT DU LARD Bouillon au lard et aux légumes

Descendant d’une lignée de gastronomes prestigieux, le plus célèbre des habitués de la Table Ronde est l’archétype du cuisinier courtois, prêt à tous les sacrifices pour conquérir son assiette promise.  

Pour 4 soupeurs de légende

10 minutes de mise à l’eau

30 minutes à 1 heure de cuisson

ENVIRONNEMENT LÉGENDAIRE :

• 1 kg de légumes pour pot-au-feu (carottes, oignons, navets, chou, céleri, poireau)

• 300 g de poitrine fumée (coupée en tranches épaisses)

• 2 bouquets garnis en tablettes

• 4 clous de girofle

• 2 feuilles de laurier

• 3 c. à soupe de vinaigre balsamique

• 3 c. à soupe de condiment aromatique liquide (ou de sauce soja)

• du sel et du poivre

HISTOIRE CULINAIRE :

 La maitrise de la lame…

Selon toute vraisemblance, Lancelot aurait commencé par peler les carottes et les couper en rondelles, et par peler les oignons et les couper en 4 ou 8. À ce moment-là, il aurait planté ses clous de girofle dans des morceaux d’oignons. Puis il aurait lavé le chou et l’aurait tranché en lamelles, il aurait pelé le navet et le céleri et les auraient détaillés en morceaux, il aurait lavé le poireau et l’aurait débité en demi-rondelles, et il aurait finalement tranché le lard en gros morceaux.

 L’invasion de la cocotte…

Le récit indique alors que Lancelot aurait mis l’ensemble de ces ingrédients dans une cocotte, qu’il l’aurait noyé sous 2,5 litres d’eau froide, qu’il y aurait ajouté des du bouquet garni en tablette émiettées, du sel, du poivre et quelques feuilles de laurier, qu’il aurait refermé la machine, et qu’il aurait laissé le bouillon bouillir, puis cuire pendant une trentaine de minutes.

 Sauce qui peut…

En fin de cuisson, le chevalier aurait ajouté du vinaigre et du condiment aromatique, et son breuvage aurait été aussitôt englouti, jusqu’à la lie.

Graphisme et illustration : Joël Christophe (superflou.net).

(BIG UP à Fabien et Till, top modèles pour le meilleur et pour le pire...)

 

En direct sur Miam TV... Et si on réassaisonnait nos émissions cultes ? CÈPES SUR CÈPES Velouté forestier à la moutarde à l’ancienne

Dans cette émission de référence diffusée de 1981 à 1997, un animateur culinaire cuisinait un critique gastronomique, pour lui faire assaisonner et commenter le menu de la semaine.

Pour 4 à 6 appétits sans langue de bois

10 à 15 minutes de cuisine plus ou moins politisée

10 minutes de cuisson 

CONTENU ÉDITORIAL :

20 g de beurre

4 petites échalotes

2 belles gousses d’ail

460 g de champignons de Paris en conserve (égouttés)

370 g de mélange forestier en conserve (égoutté)

4 c. à soupe de moutarde à l’ancienne

20 cl de crème liquide entière

75 cl d’eau bouillante

1 belle poignée de feuilles de persil plat

du sel et du poivre

MORCEAUX CHOISIS :

Extrait n°1 : le beurre et l’argent du beurre…

L’invité fait chauffer le beurre dans une grande casserole, il y dépose ensuite les échalotes pelées et émincées en fines lamelles et les gousses d’ail pelées et pressées (ou pilées), et il les laisse fondre une ou deux minutes à feu moyen, tout en remuant régulièrement.

Extrait n°2 : à fond sur le champignon…

Dès que les échalotes et l’ail ont suffisamment transpiré, l’animateur demande d’ajouter les champignons dans la casserole, de bien mélanger, et de laisser cuire (surtout chauffer) pendant quelques minutes.

Extrait n°3 : la moutarde monte au créneau…

Dès que l’ensemble de la casserole est à température consommable, l’invité ajoute la moutarde, puis la crème, le persil plat (lavé, essuyé et grossièrement émincé) du sel et du poivre, et enfin l’eau bouillante.

Extrait n°4 : la mixité parfaite…

L’animateur met en marche le mixeur jusqu’à obtenir un velouté homogène, et il demande au critique de réassaisonner au besoin en sel, en poivre et en moutarde. Tous les deux sont ravis du résultat, ils se servent de belles assiettes et ils se congratulent réciproquement sans langue de bois…

LE BIG UP :

Merci à Laurence et à Marion, mannequins d'un jour et de milles feux !

 

Foody Games ! Et si notre assiette se la jouait jeux vidéo ? TOFU PANDA Soupe au tofu, aux crevettes et aux deux champignons

Ce jeu simule l’entraînement intensif d’un panda courageux mais naïf qui rêve de devenir l’égal des plus grands maîtres du tofu chinois, chargés de nourrir la Vallée de l’Appétit et de la protéger des immondes recettes de l’infâme Thaï Langue.

Pour 2 à 4 disciples du tofu

10 minutes d’action

15 minutes de cuisson

CONTENU :

12 champignons noirs déshydratés

1 cube de bouillon de volaille

1 c. à café de sauce soja

4 champignons de Paris frais

12 crevettes

150 g de tofu

1 c. à soupe de grains de sésame

quelques feuilles de coriandre

ÉPREUVES CULINAIRES :

01/ La préparation des champignons noirs.

Le panda doit plonger les champignons noirs dans une casserole d’eau bouillante, il doit les laisser cuire 10 à 15 minutes, puis bien les rincer et les égoutter. 

02/ La préparation du bouillon.

Pendant la cuisson des champignons noirs, le panda doit faire bouillir un litre d’eau, il doit y émietter le cube de bouillon, et y ajouter la sauce soja.

03/ La garniture de la soupe.

Dès que les champignons noirs sont prêts et égouttés, le panda doit les plonger dans le bouillon, puis rajouter les champignons frais (lavés, débarrassés de leurs pieds et coupés en fines tranches), les crevettes, le tofu (égouttés et coupé en cubes), les grains de sésame et les feuilles de coriandre.

04/ La dégustation.

Le panda doit immédiatement servir la soupe dans des bols chinois (ou pas), et la déguster sans tarder avec une cuillère chinoise (ou pas).

LE BIG UP :

Very special bisou à Pipo and Djoulie...

 

Tambouille et chansons. …et si on passait nos tubes fétiches à la casserole ? J’IRAI AU BOUT DE MES FÈVES Soupe de pois cassés au vin rouge et au chorizo

Ce tube de 1983, véritable hymne à la volonté et à l’optimisme alimentaire, reste toujours aussi nourrissant, convivial et réjouissant. De l’excellente soupe, qui en a motivé plus d’un à manger d’autres féculents que des patates…

Pour 4 à 6 faims de remix

15 minutes de tambouille à la louche

40 minutes de cuisson

L’ÉQUIPE DE PRODUCTION :

400 g de pois cassés (secs)

400 g de courgette

1 oignon moyen

2 cubes de bouillon de volaille

15 cl de crème liquide

15 cl de vin rouge

1 poignée de feuilles de persil plat

12 fines tranches de chorizo (rayon frais)

1 vingtaine de pistaches salées

du sel et du poivre

1 mixeur

LES PAROLES ET LA RECETTE :

Premier couplet :

Les fèves sont rincées puis déposées dans une casserole, accompagnées de la courgette lavée (pas pelée) et coupée en cubes, et de l’oignon pelée et tranché en morceaux. Elles sont arrosées d’un litre d’eau bouillante, parfumées avec deux cubes de bouillon de volaille émiettés. La casserole est couverte et son contenu cuit à petits frémissements pendant environ 40 minutes.

Deuxième couplet :

La crème liquide, le vin, le persil, du sel et du poivre sont ajoutés dans la casserole, et la soupe est mixée jusqu’à devenir bien homogène. Elle est servie dans des petits bols, et elle est parsemée de lamelles de chorizo et de pistaches (sans coquille).

Refrain :

Tout le monde finit sa soupe et le reste de la bouteille. C’est plutôt pas mal.

LE BIG UP :

Un grand merci à Steve, qui a accepté de se la jouer rock star pour ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

Pour être tenu au courant de sa parution, faites-moi un petit mail !

 

VELOUTÉ D’ASPERGES ET SES P’TITS CROÛTONS PERSILLÉSPour nager dans le bon goût et se noyer dans les bonnes odeurs

Quand vous avez décidé de vous mettre au vert, vous ne faites pas les choses à moitié. En général, votre journée commence par un bain relaxant aux plantes (et oui, on à le droit de se détendre même quand on a une baignoire sabot en plastique bleu océan…), elle continue par une tasse de thé vert très très très cher (une seule tasse, donc) et par une tartine de miel pas donné non plus. Et puis vous vous confectionnez un sac à dos de survie qui se résume à une bouteille de thé froid, un petit sandwich de pain complet et de comté bien affiné, un paquet de Pepito (quand même) et deux-trois magazines glamour qui sont évidemment là juste pour vous caler le dos. Vous partez à vélo avec les meilleures intentions du monde, prête à tout pour arriver la première au grand parc régional naturel de l’autre bout de la ville (et dire que votre voisine appelle ça un square…), et puis, comme d’habitude, c’est le drame : vous croisez Sonia, elle crève d’envie de vous raconter ses vacances au Mexique autour d’une bonne petite côte de bœuf à la brasserie d’en face, et vous garez votre vélo en oubliant votre faim de nature et d’équilibre. Vous n’aurez qu’à vous rattraper ce soir en mangeant une soupe et en regardant « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux »…

Pour 4-6 personnes (4 grand bols, quoi)
10 minutes de tambouille
environ 20 minutes de cuisson

• 400 g d’asperges vertes (en boîte ou surgelées, ça marche aussi quand c’est pas la saison)
• 1 courgette (ou bien deux patates, si vous voulez faire plus pouf pouf)
• 1 oignon
• 1/2 cube de bouillon
• 75 cl d’eau
• 4 c. à soupe de crème fraîche liquide (allégée si le cœur vous en dit)
• sel et poivre du moulin
• et pour les croûtons :
• 4 rondelles de pain grillé
• 1 gousse d’ail (ou 1/2 c. à café d’ail déshydraté)
• 15 g de beurre (allégé, si le cœur vous en redit)
• les feuilles de 5 branches de persil plat (ou une c.à soupe de persil surgelé)

Tout d’abord, si c’est en surgelé, décongelez, et si c’est en boîte, rincez et égouttez les asperges, et puis si c’est du frais, lavez et pelez-les.
Ensuite, puisque vous y êtes, pelez et émincez l’oignon, et puis lavez, essuyez et coupez la courgette (ou les patates, coquine) en gros morceaux.
Mettez tout ça dans une grande casserole avec l’eau bouillante, le cube de bouillon et une vingtaine de feuilles de persil plat.
Laissez cuire une vingtaine de minutes.
Pendant ce temps, ne pensez pas ne seconde à glander et préparez les croûtons : faites chauffer une poêle, faites-y revenir une minute ou deux le beurre, la gousse d’ail pelée et écrasée (ou l’ail déshydraté), et le persil plat haché.
Hors du feu, faites rouler les croûtons dans la poêle pour bien les recouvrir de persillade.
Quand le velouté est cuit, éteignez le feu, mixez le tout et sifflez votre mec et / ou vos bambins si c’est à l’ordre du jour.
Ajoutez la crème, du sel et du poivre et  puis servez parsemé de croûtons (et d’ailleurs, si vous avez du fromage ail et fines herbes, vous pouvez en tartiner dessus).

GASPACHO POIVRÉ AU CONCOMBRE ET AU MELONPour dégeler l’ambiance et faire monter la température de son dîner

Quand vous ouvrez l’œil ce matin c’est parce q’un joli rayon de soleil passe par votre chambre histoire de vous dire bonjour et de vous mettre de bonne humeur. Et il semblerait que ça fasse son petit effet… Vous vous arrachez à votre couette sans râles ni sanglots, vous rigolez de vos kilos en trop sous la douche, vous vous offrez un p’tit quart d’heure de bonus pour prendre soin de votre peau mi-sirène mi-croco, et vous allez même vous acheter une baguette fraîche chez le boulanger, en gratifiant au passage de votre tout premier clin d’œil réussi (avec un œil vraiment fermé, un art que vous pensiez réservé aux prestidigitateurs !) au facteur qui vous tient la porte de l’immeuble. En beurrant vos tartines, vous appelez une copine pour l’inviter à dîner, vous faites le tour de votre frigo sans vous désespérer, et vous vous motivez même à aller faire le marché avec votre cousine un peu coincée, celle qui « vient de débarquer en ville parce que son mari a été muté là, qui ne connaît personne à part vous, et qui vous serait tellement reconnaissante de l’initier à H&M et Virgin Mégastore, et de lui faire découvrir qu’il existe des restos qui servent après 22 h »… Une grande et belle journée.

pour 4 à 6 personnes
20 min de tambouille
1 h de réfrigération

• 1 concombre encore vert et dur (donc pas abandonné pendant quinze jours dans votre frigo)
• 1 melon déjà mûr et si possible bien sucré (laissez-le patienter quelques jours chez vous)
• 4 grandes tranches de pain de mie (sans la croûte)
• 2 gousses d’ail (ou l’équivalent en ail déshydraté)
• 1 petit oignon
• 1 c. à soupe d’huile d’olive
• 1 c. à soupe de vinaigre balsamique (il n’y a pas que Maille qui vous ira)
• sel et poivre

Occupez-vous prioritairement des stars de cette recette : pelez le concombre et tranchez le en gros cubes, puis épépinez le melon et évidez sa chair à la cuillère.
Placez ces derniers (même s’ils sont terrifiés) dans le bol de votre mixeur.
Concentrez-vous ensuite sur le second rôle : faites tremper les tranches de pain de mie, essorez-les dans vos mains et ajoutez-les dans le mix.
Passez finalement aux figurants : ajoutez l’ail (pelé s’il est frais), l’huile, le vinaigre, l’oignon (pelé et émincé grossièrement), le sel et le poivre.
Mixez sans scrupules jusqu’à avoir à faire à un mélange homogène pas trop désagréable à regarder. Goûtez histoire de rectifier l’assaisonnement. Réfrigérez pendant une petite demi-heure avant d’engloutir de goulues gorgées en gloussant de gourmandise.