C’est effectivement dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confiotes.
- Pour 6-7 pots à confiture.
- En 20 min de tambouille et 1 h de cuisson.
- Avec un foie gras de Noël ou un fromage du quotidien.
Comme pour une machine (sauf que là, c’est dans une cocotte - de préférence antiadhésive - que ça se passe), on fait d’abord un programme blanc, puis un programme couleurs.
Pour le blanc, on fait revenir qq min à découvert 3 gros oignons pelés et tranchés en lamelles puis en morceaux, acoquinés avec 2 gros fenouils débarrassés des leur partie centrale trop dure et tranchés en lamelles puis en morceaux, et avec 2 c. à soupe d’huile végétale, l’idée étant tout simplement de les attendrir.
Pour la couleur, on procède directement par-dessus le blanc, en ajoutant au duo oignon-fenouil 4 belles poires Williams pelées, évidées et tranchées en petits morceaux, ainsi que les oreillons d’1 grosse boîte d’abricots au sirop égouttés puis tranchés en morceaux.
On relève le tout avec 3-4 c. à soupe de sucre, et un peu de sel et de poivre, on mélange l’ensemble, on referme presque entièrement la cocotte (à savoir qu’on laisse le couvercle déborder de côté pour que le chutney respire et que le jus s’évapore un peu), et puis pendant qu’on cuisine un autre truc ou qu’on fait quelque chose qui n’a rien à voir, on laisse notre mélange mijoter (en l’occurrence réduire tout en commençant à confire) pendant une bonne heure, en le remuant de temps à autre pour éviter qu’il accroche tout en constatant sa progression.
Dès que le chutney a bonne mine (à savoir qu’il s’est rengorgé de presque tout son jus de cuisson), on l’assaisonne d’1 ou 2 c. à soupe de vinaigre de cidre, puis on le transvase encore bien chaud dans des pots à confiture, on les referme, et on les laisse refroidir la tête en bas.
Si les pots sont stérilisés, on conserve le chutney comme une confiture. Dans le cas contraire, on le fait séjourner au congélo.