Je suis pas une courge

(Très) bonne chair. TOMATES FARCIES AU BŒUF, AUX POIS CHICHES ET AUX FRUITS SECS.

Blague à part, beef you want, you can.

 

• Pour 4 à 6 empêcheurs de boviner en rond.
• En 20 min de tambouille + 1 h de cuisson.
• Avec une salade de lentilles et / ou un mesclun de jeunes pousses.

 

Détachez de leur branche (en laissant un joli morceau de vert) 12 grosses tomates grappe (ce qui fait 2 kg), puis tranchez leurs chapeaux et mettez ces derniers de côté.

Évidez la chair des tomates et mettez-en la moitié dans le bol de votre robot. Ajoutez-y 350 g de bœuf haché, 1 grosse carotte pelée et coupée en dés, 100 g de pois chiches en conserve rincés et égouttés, 2-3 gousses d’ail pelées et émincées, 30 g d’amandes effilées, 50 g de raisins secs blonds ou bruns, 1 c. à soupe d’huile d'olive, 2 c. à soupe de sauce soja, 1 c. à soupe de romarin, du sel et du poivre.

Mixez jusqu’à obtention d’une farce homogène.

Pendant que votre four préchauffe à 200°C, remplissez généreusement vos tomates de farce (ça peut dépasser un peu), puis déposez-les dans un plat.

Enfournez pendant 35 min, écopez le surplus d'eau qui s'est évadée des tomates, ajoutez les chapeaux, puis poursuivez la cuisson pendant 15-20 min.

Mangez chaud, tiède, ou même froid, avec une petite ou une grosse salade.

Si vous voulez varier les plaisirs à partir des mêmes ingrédients, embarquez-vous pour une grosse sauce bolo revisitée : contentez-vous de 8 tomates que vous mixez en dés (tout sauf le vert) avec l’ensemble des autres ingrédients, puis ajoutez 280 g de concentré de tomates, du sel, du poivre et éventuellement encore un peu d’ail, et chauffez à la casserole pendant 10 min à feu moyen puis 15 min à feu doux.  

 

L’œuf et la coque. MADELEINES AU MASCARPONE, AUX FRAMBOISES ET À LA NOIX DE COCO.

Apprivoiser son four. Gonflant. Gonflé. Puis gratifiant.

 

• Pour 25 à 30 merveilles maison (entre 2 et 3 fournées de 12 madeleines).
• En 15 min de tambouille + 30-45 min de cuisson + 30 min de réfrigération.
• Avec un thé brûlant ou un café frappé.

 

Décongelez 300 g de brisures de framboises surgelées puis débarrassez-les de leur surplus de liquide en les frottant avec une grande cuillère contre la paroi d’une très fine passoire ou d’un chinois : l’idée est de vous retrouver avec à peu près 200 g de fruits bien égouttés, puis d’y mélanger 25 g de sucre en poudre afin de réduire l’acidité framboisesque sans pour autant la tuer.

(Si le cœur vous en dit, faites un sirop avec le jus récupéré, en y ajoutant du sucre en poudre et en faisant chauffer le tout à la casserole durant environ 20 min).

Faites fondre 90 g de beurre demi-sel.

Dans un saladier, fouettez au batteur électrique (ou au robot pâtissier) 3 œufs moyens, 110 g de cassonade et 75 g de mascarpone.

Tamisez par-dessus 200 g de farine et 1 c. à café de levure chimique, ajoutez 2,5 cl de lait (ça fait environ 3 c. à soupe) puis le beurre fondu, et fouettez jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Il ne reste plus qu’à incorporer à la cuillère les brisures de framboises égouttées et 50 g de noix de coco râpée.

La pâte est prête, et afin de favoriser le « choc » thermique qui fera bomber vos madeleines, deux options s’offrent à vous : vous rafraichissez soit 30 min au frigo, soit 15 min au congélo.

En fin de réfrigération, préchauffez le four à 220°C.

Si vous utilisez une plaque à madeleines en métal, prenez soin de la beurrer et de la fariner : vous éviterez ainsi que le biscuit se défigure au démoulage.

Dès que le four est au taquet, récupérez la pâte et déposez-en 2 c. à café bien bombées dans chaque empreinte du moule, puis enfournez la plaque durant 10 à 15 min, le temps de voir gonfler et dorer vos madeleines.

Cela va sans dire, si vous les sortez du four alors qu’elles sont encore trop molles, ça ne loupera pas : les délicates madeleines vont se dégonfler.

(Dans tous les cas, vous risquez de vous retrouver avec quelques madeleines pas assez bombées ou un peu trop brunies, mais vu le bon goût de la pâte, elles ne seront jamais mauvaises… Votre première fournée vous servira de test, la seconde sublimera l’apparence et que la troisième mordra à pleine bosse dans la perfection !)

 

On dirait le Sud. PISSALADIÈRE AUX OIGNONS NOUVEAUX, AUX DEUX POIVRONS ET AU SAUMON FRAIS.

Sois pas tarte, fais pulser ton four et joue-là comme là-bas.

 

• Pour 1 pizza d’env. 30 x 20 cm.
• En 35 min de tambouille + 1 à 2 h de repos + 40 à 50 min de cuisson.
• Avec une salade, un(e) chéri(e) et un peu de patience.

 

Pour la préparation de la pâte, top départ deux heures avant le repas : déposez dans la cuve de votre machine à pain (ou dans celle de votre robot pâtissier) 180 g de farine, 1 c. à café de levure boulangère, 105 ml d’eau tiède, 1 cl d’huile d’olive et 3 g de sel, programmez la turbine en mode pétrissage, et patientez tranquillement pendant que la pâte est travaillée, puis levée (ça doit durer plus ou moins 1 h 30).

Si vous n’avez pas de machine sous la main, contentez-vous de vos dix doigts, et pétrissez et malaxez pendant une dizaine de minutes jusqu’à obtenir une pâte collante mais homogène, puis déposez cette grosse boule dans un saladier, recouvrez d’un torchon, et laissez reposer un peu plus d’une heure (plus il fait chaud, plus la pâte lève vite).

Trois quarts d’heure avant le repas, préparez la garniture : émincez en fins petits tronçons le blanc et le vert d’1 bouquet d’oignons nouveaux, puis déposez-les dans le fond d’une sauteuse ou d’une marmite (de préférence anti-adhésive). Épépinez et tranchez en petits tronçons 2 beaux poivrons jaunes et 1 beau poivron rouge, et ajoutez-les par-dessus les oignons.

Arrosez de 2 c. à soupe d’huile d’olive, ajoutez 1 c. à soupe d’ail en poudre (ou 4 gousses pelées et pressées), 3 c. à soupe de cassonade et quelques pincées de sel, mélangez le tout et laissez cuire et réduire (tout en remuant régulièrement) pendant 10 min à feu moyen-fort. Ajoutez ensuite 2 c. à soupe de vinaigre balsamique, et poursuivez la cuisson pendant 10 min.

Quand la poivronnade-oignonnade est prête, mettez le four à préchauffer à 200°C. Farinez une plaque de cuisson et un plan de travail. Pesez la pâte à pizza de façon à n’en prélever qu’une boule de 250 g (elle est collante, pas de panique, c’est normal), puis farinez-en toute la surface afin de l’étaler-la au rouleau (sur le plan de travail), de façon à former un épais rectangle aux bords arrondis d’environ 20 x 30 cm.

Soulevez la pâte en glissant les paumes de vos mains sous le rectangle, puis déposez cette base de pissaladière sur la tôle de cuisson. Étirez un peu les bords s’ils se sont fait la malle pendant le transport, puis recouvrez-la avec la poivronnade-oignonnade.

Ajoutez 12 olives noires et 1 pavé de saumon frais coupé en dés, puis enfournez à mi-hauteur, pendant 20 à 25 minutes (la garniture pouvant « mouiller » un peu la pâte, vérifiez en la soulevant que la pissaladière est parfaitement bien cuite).

Coupez le rectangle en 4 ou en 6, et si vous avez besoin de verdure, accompagnez les parts d’une salade bien citronnée. 

 

Snack deluxe. AMUSE-BOUCHES DE PÂTES À LA MOUSSE D’ARTICHAUTS.

Manger entre deux verres : l’art délicat de la sustentation.

 

• Pour env. 50 bouchées.
• En 20 min de tambouille + 20 min de cuisson.
• Avec une bonne ou une mauvaise occasion de trinquer à l’apéro.

 

Débrouillez-vous pour mettre la main (dans une épicerie ou un rayon italien) sur 250 g de pennoni rigati (ce sont des penne géants), puis faites-les cuire plutôt all dente dans au moins deux litres d’eau frémissante aromatisés avec 1 cube de bouillon de volaille ou d’herbes.

Pendant ce temps, préparez la mousse au robot mixeur : déposez le contenu de 2 boîtes de fonds (ou de cœurs) d’artichauts (env. 500 g égouttés) dans le bol et ajoutez 1 douzaine de tomates séchées à l’huile.

Pour insuffler un vent de fraicheur aux arômes en conserve, parfumez avec le jus d’1 citron (4 c. à soupe), 3-4 c. à soupe de condiment aromatique liquide Maggi (ou de sauce soja), 2 c. à soupe d’huile d’olive, un peu de poivre et 1 grosse poignée de feuilles de persil plat (ou de jeunes pousses d’épinards).

Mixez jusqu’à ce que mélange homogène s’en suive, puis mettez vos papilles à contribution afin savoir si ça manque d’un peu de sel et / ou de poivre.

Quand les pâtes sont cuites, égouttez-les sans les rincer, puis remettez-les dans la marmite et assaisonnez-les de 2 c. à soupe d’huile d’olive et 2 c. à soupe de vinaigre balsamique.

L’heure étant alors au dressage, coupez vos énormes pennes en deux dans le sens de la largeur, déposez par-dessus une petite cuillérée de mousse d’artichauts, disposez vos amuse-bouches en fleurs sur des assiettes, et laissez refroidir ces jolies merveilles avant de les dévorer à l’apéro.

 

Fish and kiff. NUGGETS DE POISSON AU PARMESAN, À LA NOISETTE ET À L’ORANGE.

Encore une occasion de ne pas utiliser votre cuiseur-vapeur.

 

• Pour 20 bouchées parées à nourrir 3 à 4 personnes.
• En 30 minutes de tambouille + cuisson.
• Avec une salade (de) folle ou une purée (de) ouf.

 

2 grandes tranches de pain de mie aux céréales vont servir à la fois à la farce et à la chapelure, alors mettez leur croûte de côté, puis faites tremper leur mie et essorez-la bien dans votre main.

Puisque l’idée pour la farce, c’est qu’elle soit gourmande et moelleuse, préparez-là en mixant 300 g de filets de cabillaud, 1 jaune d’œuf, la mie de pain essorée, 3 c. à soupe de parmesan râpé, 1 poignée de feuilles de persil plat, du sel et du poivre (même si c’est encore cru, mieux vaut goûter pour bien assaisonner).

Puisque l’idée pour la forme, c’est de faire des nuggets, formez des palets de 4 cm de diamètre et de 1 cm d’épaisseur.

Pour la chapelure, il s’agit de parfumer vite fait bien fait, alors réduisez les croûtes de pain en miettes, et mélangez-les à 30 g de poudre de noisette, 30 g de chapelure, le zeste d’1 orange, et du sel et du poivre, puis versez le tiers de votre mélange dans une assiette creuse.

Pour le liant, l’idée c’est de parfumer aussi un peu, alors délayez 1 jaune d’œuf dans 4 c. à soupe du jus de l’orange dont vous venez de prélever le zeste, et versez le tout dans une autre assiette creuse.

Pour habiller vos nuggets, rien de bien compliqué : commencez par les tremper dans le mélange à œuf-orange, puis encroûtez-les de chapelure à la noisette.

Pour les cuire, c’est pas sorcier non plus : faites-chauffer 2 c. à soupe d’huile d’olive dans une très grande poêle, puis faites dorer à feu fort, 2-3 minutes de chaque côté.

 

Yummik’s cubes. BROWNIE CHOCOLAT, RHUBARBE ET ABRICOTS.

Puisqu’on leur demande, les fruits kiffent le gras et le sucre.

 

• Pour env. 30 petits carrés (4 x 4 cm).
• En 20 min de tambouille + 30 min de cuisson.
• Avec de la crème anglaise ou une série télé.

 

Dans une casserole, mettez 400 g de rhubarbe (pelée) coupée en petits tronçons et 100 g de cassonade, puis laissez fondre et compoter pendant 5 à 10 minutes.

Pendant ce temps, faites fondre 200 g de chocolat coupé en carreaux avec 150 g de beurre salé tranché en morceaux, soit au micro-ondes soit sur un feu très très doux.

N’oubliez pas de préchauffez votre four à 160°C et de recouvrir le fond d’un moule rond (genre grand moule à manqué) ou rectangulaire (genre 25 x 20 cm) de papier cuisson (ou de le graisser en y étalant quelques copeaux de beurre).

Dans un saladier, mélangez bien fort 5 œufs moyens (entiers, enfin sans la coquille, hein), avec 300 g de cassonade.

Ajoutez-y ensuite le mélange de beurre et de chocolat fondu, puis la compote de rhubarbe bien égouttée dans une très fine passoire (purée c’est pratique, ces chinois !), et mélangez.

Incorporez alors (toujours à la cuillère), 250 g de farine et 1 c. à café de levure chimique.

Et ajoutez pour finir 100 g d’abricots secs (plus ils sont moelleux, meilleur ça sera) coupés en minis dés.

Versez la pâte dans le moule, et enfournez pendant 30 minutes maximum (la pointe d’une baguette chinoise doit ressortir avec encore un tout petit peu de miettes de gâteau accrochées).

Laissez refroidir un peu, puis tranchez en carrés de 4 à 5 cm, et si vous ne liquidez pas tout avec ou sans crème ou glace dans la journée, conservez dans une boîte en métal, ou bien congelez.

 

Parle à mon Tup. SALADE MI PÂTES MI LENTILLES AUX SARDINES ET AUX LÉGUMES POÊLÉS.

Plus cool tu meurs, ton pique-nique adore se faire voir ailleurs.

 

• Pour une semaine de 4 ou 5 tups.
• En 1 heure de tambouille + cuisson.
• Avec une fourchette en plastoc ou des baguettes en bois.

 

Dans deux casseroles, faites bouillir de l’eau avec un 2 x 1/2 cube de bouillon de volaille puis faites cuire 250 g de lentilles corail dans la première, et 150 g de pâtes trofie (celles qui viennent de Gênes) ou langues d’oiseau (celles qui ressemblent à des jolis pétales) dans la seconde.

Pendant ce temps, tranchez 500 g de carottes (pelées) et 500 g de courgettes (avec la peau) en assez fins quarts de rondelles, genre quelques millimètres d’épaisseur.

Quand les lentilles et les pâtes sont cuites (pas trop, hein, parce que les salades s’acclimatent mal à la mollesse), égouttez-les les unes puis les autres sans les rincer (ça enlèverait le goût du bouillon).

Si vous avez opté pour les trofie, le mieux (même si c’est un peu plus laborieux) est de la trancher en tous petits tronçons).

Versez pâtes et lentilles dans un saladier, puis assaisonnez-les avec 1 c. à soupe d’huile d’olive et 1 c. à soupe de vinaigre balsamique, et laissez refroidir tranquille.

Vu que la gazinière (ou les plaques) sont libres, faites-y chauffer une grande poêle ou une sauteuse, et faites-y revenir et un peu fondre (pendant environ 5 minutes à feu fort, tout en remuant régulièrement) vos petits légumes, avec 1 c. à soupe d’huile d’olive, 1 c. à soupe de sucre, et 1 c. à café d’ail en poudre (ou 2 gousses d’ail pressées), du sel et du poivre.

Pendant ce temps, tranchez 1 super grosse endive en tous petits morceaux (ce sera tout aussi croquant mais moins amer), et émincez grossièrement les bouquets de 150 g de mâche (lavée et essorée, si c’est pas déjà fait), puis mélangez le tout dans le saladier.

Quand les légumes sont ready (pas trop mous, là aussi), laissez-les refroidir quelques minutes, puis ajoutez-les au saladier.

Émiettez (au couteau ou à la fourchette) le contenu d’1 boîte de sardines au citron (plutôt qu’à l’huile), et faites-le loger parmi le reste de la smala.

L’heure étant venue d’assaisonner, contentez-vous d’1 pincée de sel, de poivre et de 3-4 c. à soupe de condiment aromatique liquide magique (de Maggi, quoi, ou à défaut, de sauce soja).

Mélangez grave, répartissez dans 4 à 5 Tups, réfrigérez, puis emmenez pique-niquer sur le parquet du bureau, sur le gravier du square ou sur la moquette du salon.

 

Parfum de flemme. POÊLÉE DE RIZ, FENOUIL, POMME ET CAROTTE AU VIN BLANC, AU CITRON CONFIT ET AU CARVI.

Vous hésitiez entre ça et une choucroute, mais la saucisse n'a pas fait long feu.

 

• Pour 4 à 6 déjeuneurs, dîneurs ou pique-niqueurs.
• En 25 minutes de tambouille + cuisson.
• Avec des crevettes, des émincés de poulet, ou rien du tout.

 

Mini quart d’heure commis de cuisine : tranchez 1 beau fenouil en lamelles puis en petits tronçons, 5-6 carottes (pelées) en quarts de rondelles, 1 pomme (non pelée, mais épépinée) en petits morceaux, et 2 citrons confits en minis cubes.

Moment cuisson express : portez à ébullition une casserole d’eau parfumée avec 1 cube de bouillon de volaille, puis faites-y cuire 250 g de riz basmati (plutôt all dente).

Pendant ce temps, faites chauffer 2 c. à soupe d’huile d’olive dans une très grand poêle ou une sauteuse, et faites-y revenir les carottes et le fenouil à feu moyen-fort, avec une pincée de sel, 100 ml de vin blanc sec et 50 cl d’eau.

Au bout de quelques minutes, ajoutez la pomme, le citron confit et 1 cc d’ail en poudre (ou 2 gousses d’ail pelées et pressées), et laissez réduire encore quelques minutes tout en remuant régulièrement.

Dès que le riz est cuit, égouttez-le sans le rincer (sinon, exit le goût du bouillon), puis ajoutez-le dans la poêle.

Assaisonnez avec 4 cs de condiment aromatique Maggi (ou de sauce soja) et 1 c. à soupe de graines de carvi.

 

Nique ton bikini. GÂTEAU AU CHOCOLAT, AU BEURRE SALÉ ET AU CURCUMA.

Plus le triangle est large, plus il dépasse du maillot.

 

• Pour 8 pures prétextes à la culpabilité.
• En 30 minutes de tambouille + cuisson.
• Avec de la glace au yaourt ou de la ricotta.

 

Préchauffez le four à 200°C.

Que ce soit au micro-ondes, au bain-marie ou directement face au soleil, faites fondre 200 g de chocolat coupés en carreaux avec 150 g de beurre salé détaillé en petits morceaux.

Pendant ce temps, séparez les blancs des jaunes de 4 œufs moyens ayant bénéficié d’une vie et d’une alimentation pas trop dégueulasse.

Quand le chocolat se noie dans le beurre, plongez-y 100 g de cassonade et faites tournoyer la cuillère en bois avec une vigueur gourmande et motivée.

Ajoutez les jaunes d’œufs assortis de 2 c. à soupe de farine de maïs (ou de blé), et de 2 c. à café de curcuma, et tournoyez de plus belle.

Que ce soit au robot pâtissier, au batteur électrique, ou au fouet à l’ancienne, faites monter vos blancs en neige, puis incorporez-les tendrement à la cuillère, en remuant de bas en haut (commencez par verser un tiers des blancs de façon à rendre la pâte moins lourde, puis ajoutez-y le reste).

Versez la pâte dans le fond d’un moule à manqué (pas trop grand) tapissé de quelques copeaux de beurre étalés à l’aide d’un morceau de papier absorbant.

Enfournez durant 15 à 20 minutes, et laissez quand même un peu refroidir avant de dévorer, saupoudré d’encore un peu de curcuma.

 

Et si on s’allégeait l’assiette, le slip et le bikini ? « ENVOLE MON GRAS », LA FOODLIST QUI TAMBOUILLE LIGHT.

(Illustration : Laurence Bentz).

Eh ben oui, il y a eu la dinde, les boules, l’agneau, les œufs, la junk food sur le pouce, les pâtisseries en douce et les beuveries chroniques.

Et maintenant on projette le maillot, le sable, les cocktails, la peau d’orange dorée, le cuisseau ferme, la taille fillette et le fessier tip top.

Alors notre gras, à partir d’aujourd’hui, on en fait quoi ? On le culpabilise ? On le diabolise ? On l’exorcise ? On le méprise ?

Certainement pas…

Car quand il s’agit d’apprivoiser le beurre tout en galbant le cul de la crémière, l’assiette sait parfaitement bien prendre sur elle pour se la jouer fine, gourmande et plantureuse.

La preuve par le menu :

 

01.

Fraises, mangues, chocolat, sésame, basilic et eau de fleur d’oranger. 
LA SALADE QUI FRUITAIT EN CŒUR ET QUI SUCRAIT LÉGER.

 

02.

VELOUTÉ D’ASPERGES ET SES P’TITS CROÛTONS PERSILLÉS.
Pour nager dans le bon goût et se noyer dans les bonnes odeurs.

 

03.

TARTE MÉDITERRANÉENNE AUX ANCHOIS.
Pour ne pas perdre le nord quand il s’agit de cuisiner au sud.

 

04.

GÂTEAUX DE LÉGUMES AUX POIS CHICHES ET AUX RAISINS. 
Pour sortir du moule tout en restant équilibré(e).

 

05.

COUNTRY POMMES DE TERRE AU CITRON VERT. 
Pour en avoir un peu moins gras sur la patate.

 

06.

TIRAMISU AUX MANGUES ET AUX COPEAUX DE CHOCOLAT.
Pour remballer son régime et déballer sa gourmandise.

 

07.

Asperges, poisson, carottes, olives, basilic et noix de cajou. 
LE CRUMBLE QUI SE LA CROQUAIT PAS FAROUCHE.

 

08.

PIZZAS AUX NOIX DE SAINT-JACQUES ET À LA FONDUE DE POIREAUX. 
Pour faire tourner la tête à ses classiques et à ses invités.

 

09.

RIBAMBELLES DE LÉGUMES ET BONBONS DE POISSON PANÉS. 
Pour voir plus grand quand on cuisine petit(s).

 

10.

CHARLOTTE AUX FRAMBOISES ET AU JUS D’ORANGES. 
Pour ne pas mâcher son plaisir tout en mangeant des fruits.