Je suis pas une courge

Histoire… de bien manger. …et si on réassaisonnait les grands moments de l’Histoire ? 1969, LES PREMIÈRES PÂTES DE L’HOMME SUR LA LUNE Spaghettis noirs aux noix de st jacques et aux légumes grillés

Le 20 juillet, Spaghetto 11 débarque sur la lune avec casseroles et fourchettes, afin de recueillir des données spatio-gastronomiques et des idées de recettes astronomiques. Un petit plat pour l’homme, un vrai régal pour ses invités.

Pour 4 à 6 affamés d’exploration savoureuse

15 minutes d’approche culinaire

20 à 30 minutes de cuisson

LES MEMBRES DE L’ÉQUIPAGE :

200 g de petites noix de st jacques sans corail (surgelées)

2 poivrons rouges moyens

2 poivrons jaunes moyens

1 aubergine moyenne

500 g de spaghettis à l’encre de seiche

6 c. à soupe d’huile d’olive

2 belles gousses d’ail

1 citron

1 poignée de feuilles de persil plat

du sel et du poivre

LES FAITS ET GESTES :

1/ Fonte des noix.

Une heure avant le top départ de la préparation, les noix de st jacques furent mises à décongeler dans de l’eau (idéalement avec 1/3 de lait).

2/ Cuissons et brûlures.

Les poivrons tranchés en 4, épépinés et débarrassés de leurs parties vertes et blanches furent déposés sur la grille du four, peau vers le haut. Ils furent bientôt rejoints par l’aubergines coupées en deux, elle aussi posée peau vers le haut. La grille fut insérée dans le four, sur le deuxième gradin en partant du haut, puis le four fut refermé et allumé en position grill. Les légumes furent abandonnés pendant 20 à 30 minutes, le temps de laisser leur peau quasi entièrement noircir et brûler. Pendant ce temps, les spaghettis furent cuits, égouttés, arrosés d’un filet d’huile et recouverts d’un couvercle, et les noix de st jacques furent poêlées à feu fort et avec un autre filet d’huile d’olive, pendant 30 secondes de chaque côté.

3/ Perte de la peau et exploit du couteau.

Des que les légumes furent assez grillés, ils furent trempés dans un saladier d’eau froide, leur peau fut arrachée à la main, et leur chair fut tranchée en petits morceaux.

4/ Retour de cuisson.

Les spaghettis furent remis une minute ou deux sous le feu de la casserole (ou de la sauteuse), accompagnés des morceaux de légumes, des gousses d’ail pressées (ou finement émincées), et des noix de st jacques. Puis les pâtes furent servies dans des assiettes creuses, nappées d’un filet de jus de citron et d’huile d’olive, et saupoudrées de persil plat, de sel et de poivre.

LE BIG UP :

Un grand merci à Stéphane et Emilie, qui ont relevé le défi s’envoler à bord de ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

Pour être tenu au courant de sa parution, faites-moi un petit mail !

Délices littéraires. … et si on passait notre bibliothèque à la casserole ? GOUDA VINCI CODE Tarte aux cinq légumes et au gouda

Ce cultissime roman de Dan Brownie raconte comment un goudologue est soupçonné du meurtre du fromager du Louvre, et comment il aide sa petite fille à tenter de décrypter ses mystérieuses recettes.

Pour 4 à 6 dévoreurs de tueries

25 minutes de cuisine à suspense

15 + 30 minutes de cuisson

LES PERSONNAGES PRINCIPAUX :

1 brocoli d’env. 500 g

1 gros oignon

3 c. à soupe d’huile d’olive

250 g de carottes

300 g de courgettes

125 g de tomates cerises

200 g de gouda

1 poignée de feuilles de persil plat

4 c. à soupe de crème épaisse

1 belle c. à soupe de moutarde

2 c. à soupe de grains de sésame

du sel et du poivre

LE RÉSUMÉ :

Chapitres 1 à 32 : l’Opus Légumi

Les fleurettes sont détachées du brocoli, plongées dans une casserole d’eau bouillante et laissées cuire pendant 10 à 15 minutes. L’oignon est pelé et émincé en demi-rondelles, puis il est déposé dans une poêle avec une cuillérée d’huile, et laissé revenir pendant  quelques minutes à feu fort. Les carottes sont pelées, coupées en fines rondelles et rajoutées dans la poêle, rapidement rejointes par la courgette (non pelée) tranchée en fins quarts de rondelles. Le tout est arrosé de quelques cuillérées d’huile supplémentaires, salé, poivré, et laissé revenir pendant un peu moins de 10 minutes, tout en remuant régulièrement.

Chapitres 33 à 75 : le trésor du Saladier

Pendant que le four préchauffe à 200°C (th. 6-7), les brocolis cuits sont égouttés et tranchés en morceaux, puis déposés dans un saladier. Ils sont rejoints par la poêlée de légumes, par les tomates cerises coupées en 4, par le gouda tranché en dés, et par le persil finement ciselé. Le tout est resalé, repoivré, et bien mélangé.

Chapitres 76 à 105 : le tableau final

La pâte feuilletée est étalée dans un moule à tarte, le fond de tarte est piqué à la fourchette, puis il est garni d’une couche de moutarde mélangée à de la crème épaisse. La garniture gouda-légumes est déposée par-dessus, et la tarte est enfournée pour environ 30 minutes de cuisson. Elle est servie parsemée de grains de sésame.

LE BIG UP :

Un grand merci à Rebecca et Manu, qui ont accepté de se glisser dans la peau de ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

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Mytho Miam ! ...et si on cuisinait les mythes et légendes à notre sauce ? MERLU L’ENCHANTEUR Tajine de merlu aux légumes et aux olives

Conseiller du roi Friture et de ses chevaliers, ce druide légendaire, héros de la mythologie britannique, est capable de transformer les légumes et les animaux en merveilleuses recettes qui ravissent et enchantent le palais royal.

Pour 4 à 6 assiettes royales

20 à 25 minutes de tambouille magique

50 minutes de cuisson

L’INVENTAIRE MYTHOLOGIQUE :

2 gros oignons

2 belles gousses d’ail

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

1 grosse boîte de tomates pelées au jus (760 g)

1 beau poivron jaune

1 courgette moyenne

3-4 navets jaunes

3 c. à soupe de mélange d’épices « has el hanout »

du sel et du poivre

1 bocal d’olives vertes dénoyautées

1 grosse poignée de feuilles de coriandre

600 g de filets de dos de merlu blanc

1 citron

LA LÉGENDE CULINAIRE :

01/ Le tapis fondant…

Selon la légende, la base du tajine se compose d’oignons pelés et émincés en fines demi-rondelles, et de gousses d’ail pelées et pressés déposés dans une cocotte (de préférence antiadhésive), arrosés d’huile d’olive, et laissés fondre tout en étant remués pendant quelques minutes.

02/ La magie des légumes…

Les légumes entrent alors en scène et dans la cocotte. D’abord les tomates, égouttées et coupées en petits morceaux, ensuite le poivron, débarrassé de ses parties vertes et blanches et de ses pépins, et coupé en lamelles puis en tronçons, ensuite la courgette (avec la peau), coupée en lamelles puis en tronçons, et enfin les navets, pelés, débarrassés de leurs extrémités et coupés en petits morceaux.

03/ La danse des épices et du mijotage…

Deux cuillérées d’épices, du sel et du poivre sont saupoudrées par-dessus les légumes, tout est bien mélangé, la cocotte est recouverte de son couvercle, et le tajine mijote à feu moyen-doux pendant 25 minutes.

04/ Le voyage des olives…

Les olives égouttées et la coriandre finement ciselées finissent par arriver dans la cocotte, elles sont mélangées au reste du tajine, et la cuisson avec couvercle continue pendant 10 minutes.

05/ L’enchantement du merlu…

Les filets de merlu sont coupé en morceaux de la taille d’une bouchées, ils sont salés et poivrés, et saupoudrés d’une dernière cuillérée de has el hanout, puis ils atterrissent tout en douceur dans la cocotte, par-dessus le reste des légumes. Le couvercle est remis, et la cuisson se conclut par dix dernières minutes de mijotage.

06/ Les assiettes royales…

Le tajine es délicatement mélangé, servi dans de jolies assiettes creuses, arrosé d’un filet de jus de citron, et immédiatement englouti avec gouaille et ravissement.

LE BIG UP :

Un grand merci à Denis et Béatrice, qui ont accepté de déguiser leurs sourires pour ce p’tit plat.

LA PROMO :

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Tambouille et chansons. …et si on passait nos tubes fétiches à la casserole ? J’IRAI AU BOUT DE MES FÈVES Soupe de pois cassés au vin rouge et au chorizo

Ce tube de 1983, véritable hymne à la volonté et à l’optimisme alimentaire, reste toujours aussi nourrissant, convivial et réjouissant. De l’excellente soupe, qui en a motivé plus d’un à manger d’autres féculents que des patates…

Pour 4 à 6 faims de remix

15 minutes de tambouille à la louche

40 minutes de cuisson

L’ÉQUIPE DE PRODUCTION :

400 g de pois cassés (secs)

400 g de courgette

1 oignon moyen

2 cubes de bouillon de volaille

15 cl de crème liquide

15 cl de vin rouge

1 poignée de feuilles de persil plat

12 fines tranches de chorizo (rayon frais)

1 vingtaine de pistaches salées

du sel et du poivre

1 mixeur

LES PAROLES ET LA RECETTE :

Premier couplet :

Les fèves sont rincées puis déposées dans une casserole, accompagnées de la courgette lavée (pas pelée) et coupée en cubes, et de l’oignon pelée et tranché en morceaux. Elles sont arrosées d’un litre d’eau bouillante, parfumées avec deux cubes de bouillon de volaille émiettés. La casserole est couverte et son contenu cuit à petits frémissements pendant environ 40 minutes.

Deuxième couplet :

La crème liquide, le vin, le persil, du sel et du poivre sont ajoutés dans la casserole, et la soupe est mixée jusqu’à devenir bien homogène. Elle est servie dans des petits bols, et elle est parsemée de lamelles de chorizo et de pistaches (sans coquille).

Refrain :

Tout le monde finit sa soupe et le reste de la bouteille. C’est plutôt pas mal.

LE BIG UP :

Un grand merci à Steve, qui a accepté de se la jouer rock star pour ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

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En direct, sur Miam TV ! …et si on réassaisonnait nos émissions cultes ? FAITES ENTRER LA PURÉE Mousse de potimarron à la mimolette et crème de ciboulette

Chaque semaine, l’émission retrace une célèbre affaire de criminalité culinaire française, analyse les agissements des toqués du crime et décortique le travail des enquêteurs gastronomiques. Dans ce numéro : « meurtre au presse-purée ».

Pour 4 à 6 victimes de leur gourmandises

30 minutes de faits divers

20 minutes de cuisson

30 minutes de congélation

LES INTERVENANTS :

1 potimarron (env. 1,5 kg)

20 g de beurre

10 cl de crème liquide

20 brins de ciboulette émincée (ou 2 c. à soupe de ciboulette déshydratée)

10 brins de ciboulette entiers (pas obligatoire)

70 g de mimolette (sans la croûte) râpée

1 c. à café de condiment aromatique liquide (ou de sauce soja)

du sel et du poivre

1 rasoir à légumes (idéalement spécialisé en peaux épaisses)

1 batteur électrique

1 presse-purée ou 1 moulinette

LA CHRONIQUE CULINO-MEURTRIÈRE :

Première étape : la congélation de la crème

Le toqué s’empare d’une brique de crème fraîche et sans défense et, afin de pouvoir la fouetter plus facilement, il la verse dans un petit saladier, la baillonne de film alimentaire, et l’enferme froidement au congélateur le temps de perpétrer le prochain crime de sa funeste liste.

Deuxième étape : l’assassinat du potimarron

Il s’attaque alors au potimarron. D’abord armé d’un gros couteau de cuisine, il le décapite en deux, lui creuse la cervelle à la cuillère afin d’en extraire les fibres et les pépins et finit par trancher la chair en demi-lunes. Ensuite assisté d’un rasoir à légumes (il affectionne particulièrement celui qu’il avait acheté pour éplucher les asperges), il fait grossièrement la peau à chacun des morceaux (peu lui importe s’il en laisse un peu), puis il les tranche en gros dés.

Troisième étape : l’enfer de la casserole

Restant de marbre et dans l’action, le toqué fait fondre le beurre dans une casserole à feu moyen, il y dépose les morceaux de potimarron, les arrose de quelques cuillérées d’eau pour les empêcher d’attacher, puis les enferme sous un couvercle et les laisse cuire et ramollir pendant une vingtaine de minutes.

Quatrième étape : la flagellation de la crème

C’est à ce moment-là qu’il libère la crème du congélateur pour la soumettre au supplice de la flagellation : il plonge les fouets de son batteur électrique dans le saladier et les fait vrombir jusqu’à ce que la crème comment à mousser. Il y ajoute alors les brins de ciboulette émincés, du sel et du poivre, puis il fouette à nouveau. Dès que c’est prêt, il recouvre la crème de film et l’abandonne au congélateur jusqu’à la fin de la préparation. Il peut alors souffler quelques minutes.

Cinquième étape : l’attaque au presse-purée

Après avoir vérifié que le potimarron se laisse bien écraser à la fourchette, le toqué en stoppe la cuisson, le transvase dans un saladier et l’écrabouille sauvagement au presse-purée. Il y ajoute alors la mimolette râpée et le condiment aromatique, puis il mélange à la cuillère et goûte le résultat afin de rectifier au besoin l’assaisonnement.

Ultime étape : le dressage des assiettes

Il ne reste plus au toqué qu’à se lécher les babines, à se frotter les mains, à déposer sa mousse de potimarron dans des petits bols ou des assiettes creuses, à l’ensevelir sous une machiavélique (mais pas trop monstrueuse quand même) avalanche de crème fouettée glacée, à y faire scandaleusement trôner un brin de ciboulette, et à dévorer sans scrupules le fruit de sa cruauté.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

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Hollywood Tambouille… et si on faisait passer nos films cultes à la casserole ? FULL METAL BLANQUETTE Blanquette de veau au lait de coco et aux épices

Ce film de guerre britanno-américain de Stanley Kub’or est basé sur les mémoires d’un jeune cuisinier militaire envoyé au Vietnam et forcé de trouver une recette pour combattre les injures et les humiliations.

Pour 4 combattants de la faim

20 minutes d’exercices culinaires

environ 1 heure 30 de cuisson

LE CASTING :

1 gros oignon

30 g de beurre

2 blancs de poireaux

2 belles carottes

600 g de veau pour blanquette (épaule, collier…)

50 g de farine

40 cl de lait de coco

1 c. à soupe de gingembre

1 c. à soupe de paprika

du sel et du poivre

quelques brins de ciboulette

LE SYNOPSIS CULINAIRE :

Première partie.

L’oignon (pelé), les carottes (pelées) et les blancs de poireaux sont tous les trois coupés en fins quarts de rondelles. Les oignons sont mis à rissoler dans le fond d’une grande casserole antiadhésive avec 10 g de beurre et des tours de cuillère en bois. Les poireaux et les carottes sont rincés et égouttés, puis ils rejoignent les oignons dans la casserole, avec encore 20 g de beurre, quelques tours de cuillère et quelques minutes de cuisson supplémentaire à feu fort et à découvert.

Deuxième partie.

Pendant la cuisson des légumes, le veau est coupé en morceaux de la taille d’une bouchée, puis ces bouchées sont roulées dans la farine. Elles rejoignent alors la casserole et les légumes, sont arrosées de lait de coco, saupoudrées de gingembre, de paprika, de sel et de poivre, recouvertes d’un couvercle, et laissées mijoter à petits frémissements pendant un peu moins d’une heure et demie.

Épilogue.

La blanquette est servie immédiatement ou réchauffée le lendemain, accompagnée de tagliatelles ou de riz parfumé, et parsemée de ciboulette ciselée.

LE BIG UP :

Un grand merci à Nadia et Neil, qui ont accepté de prêter leurs jolies frimousses à ce p’tit plat.

LA PROMO :

Retrouvez prochainement cette recette dans un livre publié aux éditions Flammarion.

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GÂTEAUX DE LÉGUMES AUX POIS CHICHES ET AUX RAISINS Pour sortir du moule tout en restant équilibré(e)

Ça fait deux ans et demi que vous n’avez pas mis les pieds au marché. Et alors, vous allez congeler en enfer, flagellée par des blancs de poireaux et lapidée par des pois cassés ? Certainement pas… Vous, vous carburez au supermarché et, quoi qu’on en pense, plutôt mourir de faim que de changer de crèmerie…

Entrée ou plat

25 min de tambouille

20 min de cuisson

LE MATOS :

pour env. 15 gâteaux de la taille d’un muffin

·       100 g de raisins secs

·       2-3 carottes

·       1 belle courgette

·       2 grosses échalotes (ou 4 petites)

·       2 c. à soupe d’huile d’olive (pas plus, hein ?!)

·       2 c. à café de curcuma (du curry, ça va aussi)

·       4 œufs moyens

·       20 cl de crème liquide

·       20 g de feuilles de basilic (frais, c’est VRAIMENT meilleur)

·       100 g de pois chiches en conserve (égouttées)

·       du sel et du poivre

·       env. 15 moules à muffins (flexibles c’est mieux)

LA TAMBOUILLE :

1. Offrez à vos raisins secs un p’tit quart d’heure de trempette dans un verre d’eau tiède, histoire de les laisser ramollir et gonfler.
2. Enlevez les extrémités des échalotes, pelez-les, coupez-les en deux, et posez-les à plat sur la planche : y’a plus qu’à les trancher en fines lamelles puis en petits cubes (tout en protégeant bien vos doigts de la lame, c’est quand même mieux).
3. Pelez les carottes, enlevez-en les extrémités puis mini-cubez : coupez-les en tronçons d’environ 8 cm puis tranchez-les en lamelles, puis en petits dés.
4. Faites pareil avec la courgette, mais sans la peler (la peau, c’est joli et c’est bon, alors faut pas gâcher…).
5. Mettez les feuilles de basilic rincées et séchées dans un bol, et ciselez-les en tout petits morceaux à l’aide d’une paire de ciseaux (bien propres, of course !).
6. Mettez les dés d’échalotes, de carottes et de courgettes dans une poêle chauffée à feu vif, arrosez d’huile, parfumez de curcuma, salez et poivrez, puis laissez fondre (un terme hautement poétique qui signifie cuire et perdre un peu d’eau) pendant environ 5 minutes en remuant régulièrement.
7. Dans un saladier, fouettez les œufs, la crème, du sel et du poivre (si vous n’avez pas de fouet, une fourchette, ça va très bien aussi).
8. Quand ils sont légèrement ramollis, versez les légumes dans le saladier de crème aux oeufs, et ajoutez les raisins secs et les pois chiches tous deux égouttés. Ajoutez aussi le basilic ciselé avec l’agilité de vos p’tits doigts, et remuez bien.
9. Préchauffez le four à 190°C (th. 6-7), remplissez vos moules presque jusqu’en haut (s’ils ne sont pas flexibles, mieux vaut les avoir enduits d’un peu d’huile et de farine pour faciliter le démoulage) et enfournez pendant environ 15 à 20 minutes (les gâteaux doivent commencer à dorer légèrement sur le dessus).

LES VARIANTES :

Version dés de pruneaux + des cubes de lard + des fenouil poêlé, ou dés d’abricots secs + morceaux de dinde poêlés + petits pois frais.

LA PROMO :

Retrouvez cette recette et puis plein d’autres, dans le livre « Je suis pas une courge », éd. Flammarion.

 

CURRY DE PORC AU LAIT DE COCO Pour déjeuner épicurien ou dîner nonchalant

Ça fait quatre ans que vous mourrez d’envie de vous lover éperdument dans les bras langoureux d’une semaine de vacances. Seulement voilà, vu votre planning pas franchement conciliant, vous risquez d’avoir à attendre encore trois ans avant de pouvoir espérer délaisser votre charrette et embarquer dans un avion. Alors d’ici-là…

Plat

15 min de tambouille

40 min de cuisson

LE MATOS :

pour 4 mangeurs de cochonneries…

·       500 g de filet de porc (youpi, c’est pas cher)

·       3 belles patates

·       2 oignons rouges (des jaunes, ça ira aussi)

·       1 barquette de tomates cerises

·       2 c. à soupe d’huile végétale

·       1 c. à soupe de pâte de curry rouge (rdv dans les épiceries asiatiques)

·       200 g de concentré de tomates

·       40 cl de lait de coco (rdv au même endroit)

·       1 c. à soupe de sauce de poisson (du nuoc mam, quoi…)

·       1 c. à soupe de paprika

·       2 c. à soupe de cassonade

·       1 sauteuse (ou mieux, un wok)

LA TAMBOUILLE :

1.     Armez-vous d’un bon couteau bien motivé et détaillez le filet de porc en belles tranches puis en gros cubes.

2.     Après ça, ne perdez surtout pas la patate en pelant, lavant et essuyant les vôtres, et en les coupant en morceaux.

3.     Continuez les préparatifs dans l’émotion sincère du pelage et de l’éminçage de vos oignons, et puis terminez-les en lavant et en essuyant les tomates cerises.

4.     Et c’est parti pour le voyage : faites chauffer l’huile dans votre sauteuse (ou votre wok) et faites-y revenir la pâte de curry pendant une minute à feu moyen, puis ajoutez la viande et l’oignon émincé, et laissez-les dorer pendant 5 minutes, tout en remuant régulièrement.

5.     Incorporez ensuite le lait de coco, le concentré de tomates, les tomates cerises, les patates, la sauce de poisson, le paprika et la cassonade.

6.     Faites bouillir, puis baissez le feu et laissez mijoter (sans couvercle) durant une trentaine de minutes (la viande doit bien s’attendrir et vous, vous devez bien gargouiller de l’estomac).

LES VARIANTES :

Remplacez les patates par des navets. / Ajoutez des pois gourmands et (ou) des pois chiches.

LA PROMO :

Retrouvez cette recette et puis plein d’autres, dans le livre « Je suis pas une courge », éd. Flammarion.

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TARTELETTES COULANTES À LA NOISETTE, AU CHOCO ET AU KIWI Pour sortir du moule et affoler son assiette

Votre café, vous l’aimez avec du sucre, de la chantilly, des vermicelles de chocolat et puis avec des meringuettes, des spéculoos ou des amandes enrobées. Votre soupe, vous l’adorez avec de la crème, du fromage râpé et des petits croûtons aillés. Et votre vie, vous la croquez à pleine bouche, avec gourmandise et sans aucune culpabilité.

 

Dessert ou Goûter

30 min de tambouille

15 min de cuisson

 

LE MATOS :

pour 8 mangeurs de calories…

 

·       100 g de sucre

·       100 g de poudre de noisettes

·       150 g de farine (+ 15 g pour étaler la pâte)

·       100 g de beurre demi-sel (tendre ou ramolli)

·       2 jaunes d’œufs moyens

·       150 g de chocolat noir pâtissier (même du pas cher)

·       15 cl de crème liquide entière

·       6-8 kiwis (ni trop ni pas assez mûrs)

 

·       8 moules à tartelettes (env. 8 cm de diamètre)

·       1 emporte-pièce ou 1 bol d’environ 10 cm de diamètre

 

LA TAMBOUILLE :

 

1.     Pour mitonner votre pâte gourmande aux noisettes, versez sans honte ni scrupules (et dans un petit saladier) le sucre en poudre, la poudre de noisettes, la farine, le beurre coupé en morceaux et les jaunes d’œufs, puis malaxez le tout, d’abord du bout des doigts puis à pleines mains, de façon à former une boule de pâte souple et homogène. (Si elle est trop sèche, ajoutez un peu de jaune d’œuf et si elle est trop collante, rempilez sur la poudre de noisettes et la farine).

2.     N’oubliez pas de préchauffer votre four à 180°C (th.6) et passez au façonnage : farinez légèrement votre plan de travail, divisez la boule de pâte en 4 parties égales et étalez chaque portion au rouleau, sur environ 5 mm d’épaisseur.

3.     Découpez des fonds de tarte ronds avec un emporte-pièce ou les rebords d’un bol, décollez-les à la spatule ou au couteau et déposez-les délicatement sur les moules à tartelettes garnis d’un carré de papier sulfurisé ou bien graissés et farinés (ça facilitera le démoulage).

4.     Enfournez pendant environ 12 minutes : la pâte doit à peine commencer à dorer sur les rebords et elle doit rester tendre au toucher, car elle durcira en refroidissant.

5.     Pendant que la pâte refroidit (et durcit) dans son moule, faites fondre le chocolat au micro-ondes ou au bain-marie puis ajoutez la crème liquide et remuez.

6.     Pelez les kiwis et tranchez-les en demi-lunes.

7.     Démoulez les tartelettes, et passez aux choses sérieuses : garnissez-les d’une première couche de kiwis, puis d’une couche de ganache au chocolat, puis d’une seconde couche de kiwis (disposez-les morceaux de fruits en cercle, en les laissant se chevaucher légèrement les uns sur les autres, comme ça c’est plus joli).

8.     Pour déguster vos tartelettes « coulantes », servez-les sans trop attendre (sinon, vous pouvez laissez le chocolat se figer au réfrigérateur).

 

LES VARIANTES :

 

Garnissez avec du chocolat noir amer et des mangues, ou avec de la crème chantilly et des framboises.